Mercredi 26 janvier

Désolé d'être un peu rude. Mais cela fait trois ans que le gouvernement annonce des plans d'aide aux PME mais qu'on ne voit toujours rien venir. Hier, c'était le président qui annonçait 3 milliards pour les PME industrielles... Il veut réindustrialiser la France...On n'est plus en 1965...

Nicolas Sarkozy a annoncé hier qu'il souhaitait que 3 milliards d'euros soient orientés vers les PME industrielles

Toute initiative qui vise à aider les PME est une bonne initiative. Il semble que le gouvernement ait compris la leçon sur l'Allemagne, à force d'entendre partout que le succès de l'Allemagne est du en partie au tissu de ses PME, petites et surtout grosses, industrielles. Mais on a une fois de plus un métro de retard. Tout d'abord, comme toujours, on ne retrouve pas les 3 milliards d'euros en faisant les comptes. C'est un effet d'annonce et si les PME récupèrent 500 millions d'euros, c'est le bout du monde. Mais surtout le fait de limiter les aides aux PME industrielles a un côté un peu rétro à l'heure de l'économie de services et de l'économie numérique

Aider les PME industrielles n'exclut pas d'aider aussi les PME dans les autres secteurs

Il faut une fois de plus rappeler que ce sont les PME qui créent des emplois et les grands groupes qui en détruisent. Il faut une fois de plus rappeler, que ce sont les PME qui peuvent tirer la croissance en France et pas les grandes entreprises. Et pourtant, malgré tous les effets d'annonce, et l'annonce d'hier vient s'ajouter aux dizaines d'annonces restées sans effet, depuis la crise, les PME n'ont toujours pas accès facilement au crédit bancaire. Elles n'ont pas non plus accés au financement du gouvernement ou au compte gouttes. Et elles ont accès difficile à la Bourse car les investisseurs préfèrent encore les grands groupes même si depuis deux ans, les small caps ont surperformé le CAC 40 de plus de 30%.

Sur le terrain on voit des PME, industrielles ou pas, lutter seules. La France du business est coupée en deux. D'un côté, les grands groupes, les grandes banques et les politiques, car pour les grands groupes et les grandes banques, l'argent du gouvernement coule à flots et les aides se comptent par milliards, de l'autre les PME et les ETI, les entreprises de Taille Intermédiaire, qui lisent qu'on va les aider dans les journaux, mais qui ne voient toujours pas d'aides arriver sur le terrain. On joue avec le feu. Il n'y aura pas de croissance saine en France sans les petites entreprises.

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