Qaund je répète en permanence que les marchés sont manipulés, on me prend pour un obsessionnel de la théorie des complots. Voici encore un exemple récent de l'inventivité financière
Goldman Sachs aurait aidé la Grèce à dissumuler une partie de ses dettes avant son admission dans l'Union Européenne et avant la crise actuelle
Il faut rester prudent tant qu'on n'a pas les détails précis mais l'affaire Grecque dans son ensemble vient confirmer ce qu'on avait appris des pratiques de Wall Street lors de la crise des subprimes. Avec une idée simple, on ne peut gagner de l'argent, vraiment beaucoup d'argent, que quand on est initié. Et on ne peut gagner de l'argent d'un côté qu'en provoquant soit même la crise de l'autre. Certaines banques d'affaires ici auraient trouvé des schémas subtils pour dissimuler l'état réel de la dette Grecque, un peu comme on le faisait avec les ménages surendettés aux Etats Unis pour pouvoir leur faire des prêts immobiliers
Et même au coeur de la crise récente, ces pratiques ont continué
C'est assez simple. D'un côté on conseille la Grèce sur la façon de faire face à ses problèmes de dettes, comme on est son conseil, on sait à quelle point elle est dans une situation explosive et comme on sail qu'elle dans une situation explosive, il ne reste plus, pour gagner une fortune, qu'à spéculer directement à la baisse de la dette Grecque directement et à travers des hedge funds à qui on conseille de le faire contre d'énormes commissions.
Et la muraille de Chine dans tout cela
Elle porte bien son nom quand on connait les pratiques tant commerciales que financières de la Chine. Je n'ai pas peur de le dire. La muraille de Chine n'existe pas dans les grosses opérations et dans les grosses firmes. C'est du pipeau, de la poudre aux yeux, un écran de fumée. Qui peut croire qu'au plus haut niveau d'une banque d'affaires, on ne sache pas à la fois qu'on spécule contre un pays alors qu'on est en train de le conseiller. Mais cela ne concerne pas que les banques d'affaires, qui peut croire, et je ne vise personne, que des dirigeants de sociétés ne soient pas au courant de la situation exacte de leur boite au moment où ils vendent massivement leurs actions. Assez de naiveté. Sachez seulement que les gros ne trinquent jamais. C'est comme ça.