La semaine se clôture difficilement à Paris. La Bourse de Paris lâche près de 2,5% pour revenir 5359 points, plombé par les tensions sur le marché obligataire. Les investisseurs intègrent désormais la probabilité d'une quatrième hausse des taux après le rapport sur l'emploi. L'Italie reste dans le radar des marchés alors que le gouvernement a révisé à la baisse son objectif de croissance et relevé sa prévision de déficit pour 2018.
Les créations d'emplois aux États-Unis pour le mois de septembre sont ressorties en deçà des attentes à s134.000, contre un consensus proche des 180.000 unités. En revanche, le taux de chômage a diminué de 0,2 point à 3,7%, son plus bas niveau depuis 1969, alors qu’il était attendu à 3,8%. De son côté, le salaire horaire moyen a progressé comme prévu de 0,3% sur un mois et de 2,8% sur un an.
ET DE 4Pour le marché, une quatrième hausse de taux de la Fed est quasiment acquise. Le 10 ans américain reste haut perché à 3,21%, après une poussée à 3,23% en réaction à la statistique de l’emploi.
GROS PRESSINGLa Juventus de Turin a subi ce qu'on peut qualifier de pressing boursier. Le titre du club de football termine en forte baisse de près de 10% ce vendredi, ce qui porte à 15% son recul en Bourse depuis des révélations éclaboussant son attaquant phare, Cristiano Ronaldo. CR7 est en effet visé par une plainte de Kathryn Mayorga pour viol.
STATU QUOEn Inde, la Banque centrale ne modifie pas ses taux directeurs. Contre toute attente, la banque n'a pas bougé ses taux malgré des pressions inflationnistes liées la hausse des prix pétroliers et à la dépréciation de la roupie.