Mardi 22 mars

Bonne nouvelle du côté de l’activité du secteur privé français en mars qui a renoué avec la croissance. Le dynamisme des services a plus que compensé un recul dans le secteur manufacturier, selon l’institut Markit.Au final, l'indice composite Markit, qui combine des données concernant le secteur manufacturier et celui des services, a rebondi à 51,1 (contre 49,3 en février), un plus haut de cinq mois.

L’indice du secteur des services a vu ainsi son indice repasser sensiblement au-dessus du seuil de 50 qui distingue croissance et contraction de l'activité. Il s'est en effet établi à 51,2 points alors qu’il n’ était qu’ à 49,2 en février pour retrouver quasiment son niveau de novembre (51,3), date à laquelle Paris a été frappé par les attaques terroristes. L’activité dans les services a été plus dynamique que prévu, le consensus tablant sur un indice à 49,5 points.

L'indice du secteur manufacturier a de son côté reculé plus que prévu. Alors que le consensus prévoyait une stabilité, l’indice est finalement retombé à un plus bas de sept mois, à 49,6 contre 50,2 en février, bien que sa composante production ait progressé à un plus haut d'un trimestre, à 50,8 contre 49,5 le mois dernier. Selon Markit, le secteur manufacturier a été affecté par un recul des nouvelles commandes et des carnets de commandes ainsi que par une diminution des effectifs.

Au final, l'indice composite Markit, qui combine des données concernant le secteur manufacturier et celui des services, a rebondi à 51,1 (contre 49,3 en février), un plus haut de cinq mois.

Dans le secteur des services, l'optimisme semble prévaloir, le niveau de confiance des patrons interrogés atteignant en mars un plus haut de sept mois.

Sur le marché des changes, l’euro redonne un peu de terrain mais préserve le seuil des 1,12$ et cède également 0,25% face au yen, à 125,11 yens. Le billet vert recule aussi légèrement de 0,24%, à 111,68 yens.

Du coté des marchés actions, le CAC a piqué du nez dans les premiers échanges inquiet des explosions meurtrières qui ont eu lieu en plein cœur du quartier européen de Bruxelles, ce qui relancent le spectre d’une menace terroriste. Mais pour l’heure les indices ne semblent pas céder à la panique. Le marché parisien limite ses pertes à -0,8%, à 4392 points.

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