Le titre de Electricité de France perd 1.35 % à 12.025 € à la mi-séance suite à l’annonce du PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, de la reprise de certaines soudures de l'EPR de Flamanville qui entraînerait un retard dans la mise en service du réacteur nucléaire. Et qui dit retard dit surcoût pour le groupe au détriment des investisseurs.
Mi-avril, le groupe avait déjà reconnu que diverses recommandations de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) "pourraient" se traduire par de nouveaux retards. Cependant, Jean-Bernard Lévy a tenu à préciser qu’ « il ne faut pas non plus noircir le tableau » tout en restant factuel « nous allons avoir du retard à cause de la reprise de ces soudures ».
Afin de rassurer les marchés, EDF a précisé, au travers d’un communiqué, que « le calendrier et le coût de construction de l'EPR de Flamanville sera effectué après la publication de l'avis de l'ASN, attendu dans quelques semaines ».
A noter que le groupe avait proposé de laisser ces soudures en l'état en prouvant avec des essais qu'elles ne posaient pas de problème de sûreté...