Après un début de séance placé sous haute tension, la Bourse de Paris est parvenu à limiter ses pertes en début d’après-midi. Le CAC 40 finit la séance sur un repli de 0,93% à 3 772 points avec le retour en grâce du compartiment bancaire. Les marchés se sont apaisés après le succès d’une nouvelle émission obligataire par Rome de 6,75 milliards d’euros. Par ailleurs, le gouvernement de Silvio Berlusconi a décidé de prendre le taureau par les cornes. Il a annoncé vouloir accélérer l’adoption son plan de rigueur de 40 milliards d’euros pour éviter que l’Italie soit prise à son tour dans le tourbillon de la crise des dettes souveraines européennes. Deux annonces qui ont été de nature à contribuer au redressement des indices européens. Mais le cœur du problème est loin d’être réglé, les divisions sont toujours légion au sujet de la participation des banques au deuxième plan d'aide à la Grèce.
Parmi les rescapées du jour, les bancaires sont pris leur revanche : Natixis grimpe de 2,12% à 3,32%, Crédit Agricole progresse de 1,80% à 8,90 euros, BNP Paribas grimpe de 1,05% à 46,94 euros. Société Générale cède 0,54% à 36,13 euros.
Alcatel-Lucent accuse l'une des plus lourdes baisses du CAC40. Le titre dévisse de 3,04% à 3,86 euros après que Deutsche Bank eut dégradé sa recommandation, passant de « acheter » à « conserver ».
Alstom glisse de 0,92% à 39,95 euros. Le groupe a annoncé sa participation, avec EDF Énergies Nouvelles, DONG Energy, Nass&Wind Offshore, Poweo ENR et wpd Offshore, à un consortium pour répondre à l'appel d'offres éolien offshore du gouvernement français.
Publicis Groupe recule de 0,70% à 37,58 euros, après être monté à 70% dans le capital de l'agence brésilienne DPZ, l'une des principales agences de publicité du Brésil.
Peugeot redonne 0,13% à 30,40 euros alors que le groupe PSA Peugeot Citroën a publié une hausse de 0,2% de ses ventes au titre de son premier semestre.
Parmi les petites capitalisations, Carmat flambe 6,70% à 182,20 euros suite au dépôt d'un dossier auprès de l'AFSSAPS pour autoriser les essais cliniques de son cœur artificiel.
A contrario, Netgem plonge de 5,08% à 3,36 euros, sanctionné pour avoir dévoilé un chiffre d'affaires semestriel en repli de 42%.
Sur le marché des changes, l’euro campe sous les 1,40 à 1,3934 face au dollar toujours miné par les risques de contagion de la dette grecque à d’autres pays plus fragiles de la zone euro. La monnaie unique européenne reculait également face au yen de 1,17% à 111,26 yens. Le billet vert cède 0,91% face à la monnaie nipponne à 79,49 yens. Le baril de l’or noir évolue en ordre dispersé alors que le WTI progresse de 0,69% à 95,69 dollars, le Brent plie de 0,54 % à 116,64 dollars. Le métal jaune se hisse au dessus des 1 550 dollars à 1 552 dollars l’once.
