À peine 1 ménage français sur 10 détient aujourd’hui des actions. Un handicap pour le financement des entreprises françaises… mais aussi pour le patrimoine des Français. En effet, sur 20 ans, la plupart des indices de Bourses mondiales ont été multipliés par 2. Avec l’immobilier, la Bourse constitue historiquement le placement le plus rentable. Mais les marchés boursiers sont devenus tellement volatils et irrationnels que les épargnants en oublient ce qu’ils achètent quand ils achètent une action. Et pour retrouver de l’intérêt pour ce placement, et le plaisir d’investir dans des sociétés qu’on a sélectionnées, il faut reprendre les bases à zéro
Une action est un titre de propriété représentant une fraction du capital d’une entreprise. En devenant actionnaire d’une entreprise, vous devenez en fait propriétaire d’une petite partie de cette société. Et cela vous donne des droits :
En conclusion : En devenant actionnaire d’une entreprise, vous devenez propriétaire de cette entreprise, à hauteur de votre nombre d’actions. Les actions permettent de prendre part directement à la vie d’une entreprise : vous profitez de sa bonne santé et… souffrez de ses difficultés.
Les bénéfices réalisés par une entreprise, après impôt, peuvent être soit mis en réserve, soit distribués aux actionnaires sous la forme de dividendes.
En plus du dividende, l’autre moyen de gagner de l’argent avec les actions est de réaliser une plus-value : C’est-à-dire vendre vos actions à un prix supérieur à votre prix d’achat. La plus-value est la différence entre ces deux prix : le gain (brut) de votre investissement.
Peu importe la raison (augmentation des résultats, rumeurs de rachat, secteur de plus en plus recherché, hausse des actions en général) et même s’il n’y ait aucune explication, l’investisseur qui achète des actions souhaite forcement réaliser une plus-value.
Bien sûr, comme on peut réaliser une plus-value sur les actions, on peut aussi réaliser une moins-value si l’entreprise (ou son secteur, ou son marché, etc…) déçoit. Le prix des actions peut même descendre à zéro si l’entreprise fait faillite. Alors attention aux risques !
On désigne par bourse un marché organisé d'instruments financiers. Il s'oppose au marché de gré à gré (ou Over The Counter (OTC)) sur lequel la transaction est conclue directement entre le vendeur et l'acheteur. Un marché organisé va, à l'opposé, permettre de réunir l'ensemble des offres et des demandes. Dans ce cas, les contreparties ne négocient pas bilatéralement, mais placent des ordres d'achat et de vente dont la confrontation va permettre de dégager un prix pour le titre négocié.
Le fonctionnement de ce marché est assuré par une entreprise de marché qui en définit les règles, habilite les participants, organise et supervise les négociations, et veille au bon fonctionnement des infrastructures techniques.
C’est la société NYSE Euronext qui gère le principal marché réglementé français. La société est issue de la fusion en 2000 des Bourses de Paris, Amsterdam, et Bruxelles, et plus tard de la Bourse portugaise. En 2006 Euronext a fusionné avec le NYSE Group pour ainsi créer la société holding NYSE Euronext. Le NYSE (New York Stock Exchange) est la Bourse de New-York. Grâce à ces fusions, NYSE Euronext est aujourd’hui la plus importante société de marchés d’actions du monde.
Euronext reçoit chaque jour des milliards d'ordres d’achat et de vente sur les actions, transmis par des particuliers mais surtout des investisseurs professionnels. En temps réel (sauf pour certaines actions dont la cotation n’est pas continue), Euronext confronte les ordres d’achat et de vente et conclut les transactions si les prix correspondent. Dès qu’il y une transaction, il y a donc une cotation au prix de l’échange. Le cours de bourse d’une action est ainsi le prix auquel la dernière transaction s’est faite.
Lorsqu’un particulier investit dans une action d’une entreprise, il espère, entre autres, que l’entreprise va réaliser des résultats élevés et donc verser à ses actionnaires un dividende élevé.
Pourtant, même si l’entreprise réalise des résultats, la distribution d'un dividende n'est pas automatique. Ce sont les actionnaires eux-mêmes (donc vous !) qui décident ou non de se distribuer une part des bénéfices réalisés par l'entreprise. Ils ont en fait deux options : Soit ils touchent un dividende, soit ils conservent les liquidités dans l'entreprise afin d'investir dans son développement.
Il arrive donc que les actionnaires décident, à la majorité, de ne pas se verser des dividendes pour investir ces liquidités sur des projets de croissance, dans le but que cela augmente à l’avenir les résultats et donc la valeur de l’entreprise.
Inversement, distribuer un dividende est certes très attractif pour les investisseurs qui recherchent un retour sur investissement, mais cela va diminuer la valeur des actions (puisque c’est du cash qui sort de l’actif de l’entreprise).
La décision est donc prise par les actionnaires lors de l'assemblée générale. L'assemblée décide d'un montant à verser à tous les actionnaires en fonction du nombre d'actions qu'ils détiennent, ainsi qu'une date de versement. Pour pouvoir toucher le dividende, il faut donc détenir l'action à cette période.
Mais contrairement aux idées reçues, le fait d'acheter une action juste avant le versement du dividende n'augmente pas la richesse de l'actionnaire sur le moment. En effet, avant le versement, le dividende est pris en compte dans la valeur de l'action. Un investisseur achètera donc l'action à un prix qui inclut le dividende. Une fois que l'investisseur reçoit le dividende, le prix de son action va naturellement baisser. En effet, ce sont des liquidités qui sortent de l’actif de l’entreprise. De plus, le prix d’une action est le résultat de la confrontation de l’offre et de la demande, et il est logique que les investisseurs soient prêts à payer plus avant le détachement du dividende (qu’ils vont recevoir). Et moins ensuite une fois le dividende détaché.
Le calendrier du détachement du dividende est déterminé par l’assemblée générale. La date de détachement est la date à laquelle le dividende d'une action se détache de l'action. Tous les actionnaires qui détiennent l'action à la clôture la veille du détachement vont recevoir le dividende.
La date du paiement intervient 3 jours ouvrés après la date du détachement. Même si un actionnaire vend son action entre le jour du détachement et le jour du versement, il touchera quand même le dividende.
Certaines sociétés choisissent de verser un acompte sur dividende. Cette méthode permet de distribuer aux actionnaires une partie des bénéfices sans avoir à attendre l’approbation des comptes après la clôture de l’exercice. Pour obtenir le dividende global, il est donc nécessaire de détenir les titres la veille de ces 2 détachements.
Le dividende correspond généralement à un versement en cash, en fonction du nombre d'actions détenues. Mais il est possible que l'entreprise donne le choix, à l'actionnaire, de recevoir le dividende en actions.
Concrètement, l'actionnaire qui choisit l'option du dividende en actions réinvestit son dividende sur les actions de la société. Ainsi, au lieu de recevoir X € en espèces, l’actionnaire va recevoir des actions nouvelles (+ éventuellement du cash) dont la valeur totale sera égale au dividende.
Verser un dividende en actions a un intérêt stratégique pour l'entreprise : Cela permet de conserver le cash tout en rémunérant les actionnaires. C’est pourquoi beaucoup d’entreprises appliquent une décote sur la valeur des actions qu’elles donnent en échange du dividende. Les actionnaires reçoivent alors plus d’actions, et la valeur globale est supérieure au dividende en cash. Une incitation qui a un inconvénient : Si le nombre d’actions en circulation augmente, le BNPA (Bénéfice Net Par Action) diminue, et donc le cours de l'action diminue également.
Le compte titres est redevenu une alternative avec la Flat Tax. Il présente de nombreux avantages : on peut y loger toutes les valeurs mobilières alors que le PEA est réservé aux actions Européennes.
Autres avantages, il n’y a aucune limite sur les versements qu’on peut faire sur un ou plusieurs compte titres et on peut retirer de l’argent de son compte titres à tout moment alors que si on le fait avant 8 ans, on doit clôturer son PEA. En théorie donc, avantage au compte titres. Mais c’est sans tenir compte de l’avantage fiscal massif du PEA, avantage qui fait que tant que votre PEA n’atteint pas son plafond, le PEA est incontournable et écrase le compte titres.
Le compte-titres ordinaires (CTO) est une enveloppe permettant l’investissement sur des valeurs mobilières (ex actions) françaises, européennes ou internationales. Le compte est composé d'une partie titres et d'une partie espèces.
Vous pouvez ouvrir un (ou plusieurs) compte-titres auprès de banques spécialisées dans le courtage en ligne ou auprès des établissements traditionnels. Le titulaire n’est soumis à aucun plafond d’investissement. Selon l’intermédiaire, les ordres de bourse peuvent se passer en ligne, au téléphone ou en agence avec son chargé de clientèle.
Comme tout compte, vous pouvez bénéficier auprès de votre intermédiaire de relevé de situation, en temps réel en ligne ou régulièrement par courrier. Le compte peut être approvisionné par versement (virement ou chèque) ou transfert de titre.
Le compte-titres ordinaire permet de réaliser des opérations d'achats et de ventes sur tout type de valeurs mobilières :
Avec un CTO, il est possible d'acheter et de vendre autant de titres souhaités :
Depuis cette année, une flat tax de 30% est prélevée à la source sur les dividendes versés sur un compte titres, au titre de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux. Elle est libératoire de l’impôt, mais les particuliers ont toujours la possibilité de déclarer leurs revenus de capitaux mobiliers (tous leurs revenus) s’ils estiment que c’est plus avantageux. Sur les dividendes, déclarer permet d’obtenir un abattement de 40%. Dès lors, ce choix est intéressant quand on est dans la tranche à 14% (mais il faut raisonner sur l’ensemble des revenus à déclarer).
Les détenteurs de compte-titres doivent déclarer tous les ans leurs bénéfices ou pertes (appelés plus ou moins-values). Les plus values sont soumises au taux de flat tax de 30%, sauf si le contribuable décide de déclarer l’ensemble des ses revenus de capitaux mobiliers. Dans ce cas, il peut bénéficier, encore, d’abattement, mais uniquement sur les titres achetés avant 2018 :
Le particulier peut bénéficier d’abattements s’il a conservé les titres sur une certaine période :
Les moins values sont imputables sur les gains de même nature les dix années suivantes de la déclaration.
Il y a deux types de frais sur un compte-titres :
Le Plan d'Epargne en Actions (PEA) est un type de compte-titres permettant de gérer un portefeuille d'actions et d'OPCVM d’actions européennes tout en bénéficiant d'avantages fiscaux (optimisation de la fiscalité sur les plus-values et les revenus des capitaux mobiliers).
Il est accessible à toute personne majeure, mais uniquement pour les personnes physiques fiscalement domiciliées en France. Vous ne pouvez ouvrir qu’un seul PEA, auprès de banques spécialisées dans le courtage en ligne ou auprès des établissements traditionnels. Le montant maximum des versements est de 150.000€
Selon l’intermédiaire, les ordres de bourse peuvent se passer en ligne, au téléphone ou en agence avec son chargé de clientèle. Comme tout compte, vous pouvez bénéficier auprès de votre intermédiaire de relevé de situation, en temps réel en ligne ou régulièrement par courrier. Le compte peut être approvisionné par versement (virement ou chèque) ou transfert de titre.
Le PEA est un compte titres financier qui est disponible uniquement pour les personnes physiques fiscalement domiciliées en France. Il permet d'acheter ou de vendre des actions et des fonds :
Les produits dérivés et titres étrangers (Hors UE) ne sont pas admis sur ce compte.
Le PEA offre un cadre fiscal avantageux. Les revenus (dividendes notamment) et les plus-values de valeurs mobilières ne sont imposés qu’à la sortie du plan et, sous certaines conditions, peuvent être exonérés d'impôts (excepté des prélèvements sociaux). Sa durée de vie est illimitée, cependant certains cas entraînent la clôture du PEA.
Pour bénéficier pleinement de ces avantages fiscaux, aucun retrait ne doit être effectué avant la cinquième année (à compter du premier versement).
Pour un retrait avant 2 ans, l’impôt sur les gains est de 22.5% (+prélèvements sociaux). Pour un retrait entre 2 et 5 ans, le taux baisse à 19%. Le PEA n’est pas concerné par la flat tax.
Un retrait avant 8 ans entraîne la clôture du plan. Un retrait après 8 ans n'entraîne pas la clôture du plan, mais interdit tout nouveau versement sur le plan.
Le gain net imposable sera la différence entre la valeur liquidative du PEA à la date du retrait ou de la clôture et le montant des versements effectués sur le plan depuis son ouverture.
Par ailleurs, le PEA donne droit à une rente viagère. Après 8 ans, il est possible d'opter pour un versement d'une rente viagère au lieu de faire une sortie de capital. Les versements de la rente sont exonérés d'impôt sur le revenu (seuls les prélèvements sociaux sont dus sur une partie de la rente).
Sur un PEA, les frais sont généralement les mêmes que pour un compte titres (frais de courtage et droit de garde).
Certains intermédiaires appliquent un surcoût sur les frais du PEA par rapport à un compte titres. Ces intermédiaires sont à éviter.
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La Bourse redevient un sujet majeur de placement.
Redevient car elle ne l’était plus.
Les Français ont abandonné la Bourse depuis longtemps.
Le nombre d’actionnaires individuels s’est effondré au fil des années.
Ils étaient à peine 3 millions en mars 2016. Ils étaient encore près de 7 millions en 2007…
Si on retire l’épargne salariale, le nombre de Français qui investit sur la Bourse était devenu ridiculement bas. Les salons d’actionnaires individuels ressemblent d’ailleurs plus souvent à des salons de seniors…
Il faut dire qu’entre l’explosion de la bulle internet, la crise des subprimes en 2008 et la crise de la dette Européenne, les raisons de se détourner de la bourse étaient nombreuses.
Seulement voilà, la tendance semble s’inverser, enfin car tout change :
Mais surtout,
Diagnostic:
Recommandations :
COUP DE GUEULE
Oui, il faut remettre la Bourse dans le circuit des placements que vous devez considérer.
Dans un contexte de taux d’intérêt nuls ou négatifs, la Bourse est une réelle alternative.
La Bourse, oui, mais pas n’importe comment et pas pour n’importe qui !
Pas pour n’importe qui bien sûr. La Bourse est un placement risqué. Si on pouvait gagner 10 ou 20% par an sans prendre de risque, ça se saurait et ceux qui ont tout perdu en 2000 ou beaucoup perdu en 2008 savent de quoi je parle. Mais la Bourse est un des placements les plus rémunérateurs si on le considère comme un placement dans la durée. DANS LA DUREE ! C’est la clé. Plus vous êtes jeune donc et plus la part « à risque » de vos économies peut être importante, à condition de ne pas avoir besoin de cet argent à court ou moyen terme. Quand vous investissez en Bourse, investissez pour 10 ans. Minimum.
Pas n’importe comment
Franchement, est ce que vous pensez que vous pouvez affronter des George Soros ou des Warren Buffett, des gérants géants qui ont des dizaines, voire des centaines de personnes, qui travaillent pour elles et leur relaient toutes les informations sur les marchés et les entreprises. Vous, tous seuls dans votre coin, avec votre smartphone et vos petits poings ? Non bien sûr.
Vous ne devez investir en direct sur les actions que SI vous avez du temps, beaucoup de temps, pour creuser les sujets et étudier les entreprises ET/OU SI la Bourse vous passionne.
Si ce n’est pas le cas, faites confiance à des professionnels. Achetez des fonds communs de placements reconnus et bien notés. A mettre dans votre PEA, ou dans votre contrat d’assurance vie sous forme d’unités de compte. En prenant soin de bien les choisir (Encadré comment choisir le bon fonds commun de placement.
La Bourse oui. Mais pas pour n’importe qui. Et pas n’importe comment.
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Une stratégie des plus utilisées pour sélectionner son action est l'approche « Top Down », qui consiste, avant de choisir l'action sur laquelle on veut investir, à choisir dans un premier temps l'indice sur lequel on veut investir.
En France, les 40 plus grosses sociétés font partie de l'indice CAC 40. Leur capitalisation boursière, c'est-à-dire la valeur de leurs actions en Bourse, est comprise entre 6 et 100 milliards d'€. Derrière les 40 plus grosses capitalisations françaises, les 20 suivantes font partie de l'indice CAC next 20 et les 60 suivantes le CAC mid 60. Ensemble, les 3 indices forment le SBF 120. La plus petite société de l'indice SBF a une capitalisation boursière de 1,3 milliard d'€.
Ensuite, il y a l'indice CAC mid 100, et l'indice CAC small 90. Ensemble, ces 2 indices forment le CAC mid & small 190. La plus petite société de l'indice CAC mid & small 190 a une capitalisation boursière de 10 millions d'€.
Les petites capitalisations françaises peuvent également choisir d'être cotées sur Euronext Growth : Il s'agit d'un marché boursier non réglementé, avec des modalités d'admission et de cotation assouplies qui sied mieux au développement des petites et moyennes entreprises. Il y a plus de 130 sociétés cotées sur ce marché.
En Allemagne, la Deutsche Börse gère la bourse allemande et son indice-phare, le DAX 30. Mais il y aussi les indices MidDax et SmallDAX. Au Royaume-uni Uni c'est le London Stock Exchange qui gère l'indice « Footsie » FTSE 100 ou encore l'indice FTSE 250. Ailleurs en Europe, on retrouve les indices italiens MIB, Suisse SMI ou espagnol IBEX 35
Aux États-Unis, il existe non pas une mais deux grandes Bourses. Le NYSE qui est la Bourse historique de Wall Street et dont l'indice phare est le Dow Jones Industrial Average 30, et le Nasdaq, la bourse des valeurs technologiques, et son indice le Nasdaq 100. Les valeurs des deux marchés sont regroupées dans l'indice S&P 500 alors que l'indice-phare des small caps est le Russell 2000. Ailleurs dans le monde, on citera également les indices canadien TSX, brésilien Bovespa, russe RTS, japonais Nikkei, indien Sensex, ou encore les indices chinois Shanghai Composite et hong-kongais Hang Seng.
À l'intérieur de chaque indice, il existe généralement des sous-indices sectoriels. Sur les valeurs des indices CAC par exemple, il y a les indices CAC chemical, CAC electricity, CAC pharmacy & Bio et beaucoup d'autres indices sectoriels
Pour juger de la valorisation d’une action, les analystes utilisent généralement des ratios.
Le prix d'une entreprise, c'est-à-dire sa capitalisation boursière, correspond au prix qu'un investisseur devrait mettre pour acheter toutes les actions de l'entreprise. Pour évaluer ce prix, s'il est élevé ou non, on le compare au bénéfice réalisé par l'entreprise. Cela donne le price earning ratio (PER). Un PER de 8 signifie que la capitalisation boursière est 8 fois plus élevée que les bénéfices. On dit que « la société se paye 8 fois les bénéfices ». Mais le PER permet surtout d'évaluer le prix des actions d'une entreprise par rapport à ses concurrents. Les sociétés d'un même secteur doivent avoir des PER proches. Si une de ces sociétés a un PER plus faible, elle est sous-valorisée.
Les PER moyens sont différents selon les secteurs. Certains secteurs, notamment les secteurs de croissance, ont des PER très élevés car les investisseurs sont prêts à acheter l'action très chère par rapport à ses bénéfices, car ils pensent que dans les années qui viennent les bénéfices vont grossir. Inversement, les secteurs défensifs vont avoir des PER souvent faibles car les investisseurs ne visent pas de fortes hausses des résultats. Outre le PER, il y a de nombreux ratios que l'on peut utiliser pour évaluer le prix d'une action d'une entreprise par rapport à ses performances économiques. On retiendra :
- Le Price to Sales Ratio : Il se calcule en divisant la capitalisation d'une entreprise par son chiffre d'affaires. Il permet d'évaluer le prix d'une entreprise par rapport à ses ventes.
- Le Price to book Ratio : Ici on divise le prix d'une entreprise par ses fonds propres. Les fonds propres représentent la valeur comptable des actifs et passifs d'une entreprise.
- Le Ratio VE/EBITDA : Il se calcule en divisant la valeur de l'entreprise par l'EBITDA. La valeur de l'entreprise se calcule en additionnant la capitalisation boursière à la dette nette de l'entreprise. Elle représente la valeur théorique minimum de rachat de l’entreprise par un investisseur : Il doit acheter toutes les actions et aussi rembourser la dette. L'EBITDA correspond au résultat d'exploitation d'une entreprise, avant les résultats financiers et exceptionnels et avant les impôts.
- Le Gearing : Il se calcule en divisant l'endettement net par les fonds propres. Plus le gearing est élevé, plus la dette sera lourde par rapport aux fonds propres de l'entreprise.
Le stock picking, ou gestion libre, consiste à sélectionner les actions les plus prometteuses d'un indice, dans le but d'obtenir une meilleure performance que cet indice. Pour évaluer le potentiel d'une action, le gérant va regarder deux choses :
Il existe d’autres typologies d’actions :
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Quelles sont les actions que l'on conseille pour vos PEA? Que faire avec les conseils en cours? Lesquels vendre? Lesquels conserver? L'abonnement MF privé vous donne accès à un service de conseils d'achat pour vos PEA. Depuis le lancement de cette rubrique en 2014, nous avons conseillé une centaine de titres dont une soixantaine ont été vendus en forte plus-value. Et parmi le reste, on vous aide à sélectionner ceux qui devraient le mieux performer au deuxième semestre.
Notre service de conseil PEA a été lancé en 2014. Le but était de vous proposer, une fois par semaine, une action à mettre dans son portefeuille, avec un horizon moyen long terme, 3-5 ans. C'est donc logiquement qu'il a fallu attendre quelques années pour voir les premières ventes sur ce portefeuille. A partir de mai 2016, nous avons commencé à vendre des titres en gains (et quelques titres en pertes) et le rythme s'est accéléré ensuite.
5.2 Plus/moins values ventes 2016 :
Plus/moins values ventes 2017 :
5.3 Plus/moins values ventes 2018 (au 30/11):
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Quels titres à mettre dans son PEA?
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