Wall street a clôturé en net repli. Les investisseurs ont préféré opter pour la prudence et ont pris leurs bénéfices après deux semaines de mini rallye à New York. Le Dow Jones a perdu 2,13% à 11 397 points tandis que le Nasdaq Composite a cédé 1,98% à 2 614,92 points. Le S&P perd quant à lui 1.94% pour clôturer à 1200 points.
Cette consolidation montre d’une part que les politiques n'ont pas le droit à l'erreur sur le front de la résolution de la crise souveraine car la moindre déception pourrait se traduire par une réaction violente à la baisse sur des marchés actions. Dans ce contexte, l’Allemagne a préféré freiné les ardeurs des marchés les prévenant qu’un remède miracle à la crise que traverse la zone euro ne serait pas trouvé lors du sommet européen, ce qui a alimenté les prises de bénéfices.
Ce pessimisme ambiant a par ailleurs été conforté par une amélioration décevante de l'indice d'activité de la Fed de New York. Sur le front des valeurs, Citigroup, malgré une forte hausse du bénéfice net du troisième trimestre se repli de 1.65% idem pour Wells Fargo a trébuché sur des résultats décevants.
En Asie, on consolide également ; Tokyo perd 1.55%, à 8741 points après avoir un plus haut de 6 semaines la veille. Hong Kong chute de 3.78% tandis que Shanghai cède 1.93% après avoir prix connaissance d’une croissance chinoise moins vigoureuse que prévu puisqu’elle ralenti à 9,1% au troisième trimestre ce qui confirme que l’empire du milieu commence à subir la crise souveraine en Europe et le ralentissement aux Etats-Unis, mais Pékin, qui tente de lutter contre l'inflation, n'envisage pas d'abandonner sa politique de crédit restrictive. Ailleurs, Taiwan perd 1.36%, Bombay 1.9%, Séoul -1.54% tandis que Sydney redonne 2.04%
Du coté de la pré ouverture, l’inquiétude est de retour et avec elle, la baisse des marchés financiers. Paris est attendu en net repli de 1.04%, pour ouvrir à 3132 points