Les marchés européens ont débuté la semaine par une baisse : Milan lâche 1,15%, Zurich 1.2%, Paris 0.8%, Londres et Madrid 0.6% et Lisbonne 0,5%, Francfort 0,3%, tandis que Wall Street reste globalement stable. Les indices sont globalement impactés par les valeurs pétrolières, qui souffrent de la baisse du baril, et par les valeurs bancaires, qui consolident après leur belle semaine passée
CA SE PRÉCISE AUX ÉTATS-UNIS
La consommation des ménages américains a augmenté plus qu'attendu en septembre (0,5% de la consommation le mois dernier contre 0.4% attendu par les analystes de Reuters) et l'inflation a poursuivi sa remontée (de 0,2% en septembre, comme en août). Après la croissance américaine au T2 de 2.9% annoncée vendredi, tout cela va nourrir les anticipations d'un relèvement de taux par la Réserve fédérale en décembre.
CA RESTE LOIN EN EUROPE
Selon une première estimation publiée par Eurostat, le taux d'inflation annuel en zone euro est estimé à 0,5% en octobre, contre 0,4% en septembre (1.8% sur 1 an), et le PIB s'est accru de 0,3% au troisième trimestre (1,6% sur un an). Des chiffres conformes au consensus Reuters, et insuffisant pour convaincre la BCE de ralentir le rythme de ses rachats d'actifs. En excluant les éléments volatils que sont l'énergie et les produits alimentaires non-transformés, l'inflation ressort en légère baisse à 0,7% seulement sur un an. La BCE s'est fixé pour objectif une inflation inférieure à mais proche de 2%
GROSSE CHUTE PÉTROLIÈRE
Le baril de pétrole est en nette chute aujourd'hui. Le Brent perd 2.8% à 48.20 usd tandis que le WTI lâche 2.25% à 47.50 usd. Les cours ont perdu plus de 6% depuis une semaine, annulant pratiquement la hausse de septembre qui faisait suite à l'annonce par l'OPEP d'un accord préliminaire entre ses membres pour baisser leur production. Mais ce week-end une réunion à Vienne entre les responsables de l'OPEP, la Russie et d'autres pays n'appartenant pas à l'organisation, n'a pas permis d'avancer sur les conditions de mise en œuvre de cet accord
MÉGA FUSION PÉTROLIÈRE
Le conglomérat industriel américain General Electric (GE) a annoncé fusionner ses activités dans les services pétroliers et gaziers avec celles de son compatriote Baker Hughes pour créer un géant mondial du secteur. La nouvelle entité sera contrôlée par le conglomérat américain (qui avait admis des discussions avec Baker Hughes en vue d'éventuels partenariats la semaine passée) et cotée séparément sur le NYSE.
SEMAINE CHARGÉE
Après Halloween et la Toussaint, ce sera la fête à la macroéconomie cette semaine : Au programme les indices d'activité PMI et ISM, les taux de chômage en zone euro, la réunion de la Banque d'Angleterre, la réunion du FOMC ainsi que le rapport mensuel sur l'emploi américain, qui pourrait être particulièrement surveillé avant l'élection présidentielle du 8 novembre.
