Le sommet Européen avait déjà été reporté du 17 Octobre au 23 Octobre. Hier il n'a pas été reporte mais de fait il se déroulera en deux étapes: la première, comme prévu, le 23 Octobre. La deuxième le 26 Octobre. Avant le G20 des 3 et 4 Novembre....
Le feuilleton du sommet européen continue avec un nouveau rebondissement hier
Incroyable suspense. Hier les Allemands ont encore voulu utiliser les marchés en faisant circuler la rumeur que le sommet serait reporté. Ce qui a provoqué une baisse assez marquée. En fait le sommet est maintenu, mais il ne sera pas déterminant et il sera suivi d'un nouveau sommet qui n'était pas prévu le mercredi suivant. L'examen du sauvetage de l'Europe face au marché se fera donc en trois temps, l'écrit le 23 octobre, l'oral le 26 octobre et si le marché recale tout cela, un oral de rattrapage pour le G20 du 3 Novembre….
Tous ces reports sont ils plutôt un signe négatif de mésentente entre les Français et les Allemands?
Les Allemands ne céderont pas. Et ils font mettre la pression sur la France, en utilisant les marchés, pour qu'elle accepte leurs conditions. Mais je ne dirais pas que c'est un mauvais signe. Au contraire. Il y a un élément très positif. En reportant une première fois le sommet européen du 17 octobre au 23 octobre et maintenant en l'organisant en deux temps les 23 et les 26 octobre, les Européens montrent qu'ils ont compris que le temps des sommets de rafistolage était terminé et qu'il était obligatoire de venir avec un accord fort et crédible. On est loin des conclusions irréalistes et déjà caduques avant d'être annoncées du sommet du 21 Juillet.
Mais on n'a toujours pas d'accord?
On en aura un. Et le marché se positionne déjà sur la version allemande de l'accord. C'est-à-dire une décôte de la dette Grecque de 50%, un stress test des banques réel, une recapitalisation des banques dans les 6 à 9 mois et un fonds européen de stabilité de 1000 milliards. Du coup moins de chances d'avoir une grosse déception après les sommets. L'Allemagne a atteint son objectif. Ramener les anticipations du marché du fantasme d'un big deal à la réalité d'une première étape dans le règlement de crise européenne. Une première étape seulement
