Tandis que le rendement des placements monétaires comme le Livret A ou le fonds en euros baisse chaque année, la performance des marchés actions depuis 5 ans a de quoi faire saliver même les investisseurs aux profils plutôt prudents. Mais ces derniers jours nous ont rappelé qu'un investissement dans les actions présente des risques importants. Alors comment profiter de ces performances en réduisant les risques?

       

      Quelle place pour les actions dans une allocation équilibrée?



      La première étape quand on se construit une analyse de portefeuille, c'est d'adapter son allocation à son aversion au risque et aux objectifs, et donc de déterminer quelle part à investir en placements garantis, quelle part investir en immobilier et quelle part investir sur les marchés financiers*, en OPCVM.

      Il existe des centaines d'OPCVM qui permettent d'investir sur les marchés financiers et d'espérer des gains bien plus élevés* que les fonds en euros et autres placements garantis. Fonds obligataires (Fixed income), fonds d'actions pur (Equity), ou encore fonds diversifiés (constitués d'un mélange d'actions, d'obligations, de cash, de fonds monétaires ou d'autres fonds... )

      Voici par exemple, une allocation d'actifs type qu'on conseille actuellement à nos clients (hors placements garantis et hors SCPI)Pour ceux qui font le choix de la diversification, nous avons conçu un contrat multisupport qui propose plus de 650 unités de compte ! De quoi investir dans toutes les classes d'actifs, qu'elles soient géographiques, sectorielles. Ainsi vous profitez de l'expertise de prestigieuses sociétés de gestion indépendantes et reconnues, et surtout qui ont fait leur preuve par le passé.

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      La gestion Long/Short



      La gestion long/short consiste à combiner des positions acheteuses (long) sur un marché avec des positions vendeuses à découvert (short) sur ce même marché. Par cette stratégie, on arrive à effacer les variations des marchés et on se concentre uniquement sur les positions.

      Exemple : Vous êtes persuadé(e) que l'action Renault, de par ses résultats et son potentiel, est sous-évaluée et devrait donc monter.
      Vous prenez donc une position acheteuse sur Renault.
      Mais, comme vous voulez dépendre uniquement de l'évolution du titre Renault, et ne pas être affecté(e) par une chute du CAC 40 ou du secteur automobile suite de mauvaises publications d'autres entreprises, vous allez vous couvrir en prenant une position vendeuse (pour jouer la baisse) du CAC 40 par exemple, ou, mieux, de l'indice CAC automobile ou d'une action du secteur comme Peugeot.
      C'est exactement cela la gestion long short : Pendre une position à la hausse sur Renault et en même temps une position à la baisse sur Peugeot


      Le principal intérêt de cette gestion réside dans la décorrélation par rapport à la performance des indices (performance qu'on appelle " le bêta "). Les investisseurs cherchent à trouver des actifs qui sont mal évalués et qui selon la théorie financière générerait une performance anormale mesurée par " l'alpha ".
      Ainsi, si le CAC chute, vous aurez du mal à être gagnant avec simplement une position acheteuse sur Renault. Mais vous pouvez faire de la performance avec une position long Renault, short Peugeot : si Peugeot baisse plus que Renault.

      La gestion long/short n'est pas uniquement une gestion actions : un gérant peut par exemple être long sur le taux français et short sur le taux allemand, long sur le peso argentin et short sur le real brésilien, ou encore long sur l'or et short sur l'argent.

      Dans le contexte actuel, avec les indices boursiers à des records et des taux au plus bas, difficile de miser sur une belle performance à long terme sur des investissements en actions et en obligations. La gestion long/short permet d'espérer obtenir une performance intéressante sur le long terme, même si les actions et les obligations chutent. A condition bien sûr de trouver un gérant de qualité qui saura déceler les " alphas "...

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      Les fonds diversifiés



      Les fonds diversifiés recouvrent plusieurs catégories. Ils poursuivent un objectif commun : protéger* l'épargne du souscripteur, en tentant, en même temps, de capturer une partie du potentiel de hausse des marchés. Leur portefeuille est constitué d'un mélange d'actions, d'obligations, de cash, de fonds monétaires ou d'autres fonds...

      Ils peuvent réagir à la conjoncture en modifiant la répartition de leurs avoirs, sans être totalement exposés à un marché en particulier. Par exemple, quand le gérant estime que la bourse va monter, il va augmenter la poche actions.

      Parmi les fonds diversifiés, on trouve plusieurs catégories


      Les fonds d'allocation prudente privilégient la sécurité du capital pour les porteurs de parts. Ils sont constitués d'environ 70 à 75% minimum d'obligations. Les 25% restants sont investis dans des titres financiers plus risqués comme les actions
      Les fonds d'allocation équilibrée contiennent une proportion plus importante d'actions (environ 50%)
      Les fonds d'allocation agressive sont clairement orientés actions. Leur but est de capter une partie de la hausse des actions. Ils sont constitués d'environ 70 à 75% d'actions.
      Les fonds d'allocation flexible bénéficient d'une très grande latitude de gestion. Pour la plupart d'entre eux, leur exposition aux actions peut varier de 0% à 100%. En fonction des anticipations du gérant il pourra plus ou moins s'exposer aux actions (ou à une autre classe d'actifs)
      Les fonds "alternatifs" utilisent des stratégies "sophistiquées", avec notamment l'usage de produits dérivés, pour offrir une "performance absolue", régulière et décorrélée des indices.



      Avoir un bon fonds patrimonial



      Le site de recherche et de classement d'OPCVM Morningstar recense plus de 4000 fonds "diversifiés", avec des performances bien différentes. Sur 1 an par exemple, les performances vont de + 35% à ? 40%. Alors, sur quels critères devez-vous baser votre sélection ?

      - Le rendement

      L'objectif d'un bon fonds patrimonial est d'offrir, sur le long terme, une performance régulière*. Au sein d'une allocation d'actifs suffisamment équilibrée, il va venir offrir une alternative crédible aux fonds en euros et autres placements monétaires dont les rendements baissent chaque année, et un bon complément aux SCPI, obligations et autres placements qui offrent des rendements réguliers. Les performances passées d'un fonds, même si elles ne garantissent pas les performances futures, sont un bon critère pour juger de la qualité d'un fonds. Sur 5 ans, un fonds diversifié qui ne dépasse pas les 3% annuel de rendement ne peut pas être une bonne alternative et un bon complément aux placements monétaires, fonds en euros, ou encore aux SCPI.

      - Le risque

      Généralement, plus le fonds va offrir une performance élevée, plus il sera risqué. Un investisseur qui se positionne sur un fonds diversifié sera certes prêt à accepter une partie de risque, mais celle-ci sera limitée : Limitée en valeur absolue (des fonds qui perdent -15% sur une année peuvent difficilement être qualifiés de "patrimoniaux") mais aussi par rapport à la performance (on acceptera plus facilement une baisse de 5% pour un fonds qui a offert 10% de performance par an que pour un fonds qui a offert 4% de performance par an). Deux indicateurs à regarder pour juger le risque : La volatilité et le "maximum drawdown" (évalue la perte maximale enregistrée par un portefeuille sur une période donnée, si on avait acheté au plus haut et vendu au plus bas)

      - La diversification

      L'un des principaux objectifs des fonds patrimoniaux est d'offrir une performance décorrélée des indices boursiers et autres actifs. La diversification est donc un critère important : Un fonds investi à 70% sur une classe d'actifs aura du mal à être décorrélé de cette classe d'actifs.

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      Les produits structurés



      Une autre solution moins connue du grand public se présente comme une alternative intéressante pour les personnes qui veulent doper leur contrat d'assurance-vie. Elle consiste à avoir recours à des produits structurés. Le nom peut paraître barbare au premier abord. Certes. Mais quand on prend le temps de s'y pencher d'un peu plus près, le fonctionnement est assez simple.

      Un produit structuré, c'est une formule qui offre un espoir de gain en contrepartie d'un risque**, lesquels sont définis contractuellement de manière très transparente. Cette espérance de gain va être liée à la performance d'un sous-jacent qui peut être un indice boursier ou une action en direct par exemple. Ce qu'il y a de rassurant dans un produit structuré, c'est qu'il y a " un filet de sécurité ", autrement dit une protection partielle** de votre capital pouvant aller jusqu'à 50% à l'échéance. Les produits structurés sont construits sur mesure afin d'offrir aux investisseurs une alternative ainsi qu'une diversification aux placements financiers traditionnels disponibles sur le marché (actions, obligations, fonds en euros, placements monétaires...). Les boursicoteurs familiers avec certains produits type bonus cappé, devront aisément faire le parallèle avec le fonctionnement d'un produit structuré.

      En cours de vie, un produit structuré est généralement coté chaque jour et fluctue selon plusieurs paramètres : le temps restant à courir, les taux d'intérêt, la volatilité et la performance du sous-jacent. Les produits structurés répondent à toutes les sensibilités, selon un couple rendement / risque présenté sur le schéma ci-dessous :
      Les produits structurés permettent à leur souscripteur une optimisation du couple rendement / risque en profitant du potentiel de hausse des actions sans être pleinement exposé au risque de baisse de ces mêmes actions. Ils offrent une réponse précise à un objectif de placement (choix du rendement, du sous-jacent, de la maturité) en adéquation avec votre profil de risque (garantie totale ou niveaux de protection). Autre avantage d'un produit structuré, les conditions sont définies et connues à la souscription :

      l'horizon de placement maximum défini à l'avance avec bien souvent des possibilités de dénouement anticipé. Par exemple : 8 ou 10 ans,
      l'objectif de rendement,
      le choix de l'indice de référence sur lequel repose la performance, par exemple l'indice Eurostoxx 50,
      le mécanisme de déclenchement de l'attribution du rendement, par exemple, un indice qui, année après année, est supérieur à la valeur de référence initiale,
      les conditions de protection du capital à l'échéance. Car effectivement, un risque de perte en capital est toujours possible, si l'action ou l'indice enregistre à l'échéance une performance inférieure à la barrière de sécurité définie à l'avance (" le filet de sécurité " qui peut être de - 40 % ou -50 % par rapport au niveau initial). Et oui, on ne peut pas gagner à tous les coups non plus... C'est le jeu !

      Le produit structuré est ainsi un bon compromis pour se familiariser avec la bourse tout en dormant mieux la nuit ! Ils offrent des perspectives de performances attractives, notamment par rapport au marché obligataire. Idéal donc pour commencer en douceur avec souvent un ticket minimum faible, un objectif de gain annuel compris entre 5% et 10% et la possibilité de bénéficier de la fiscalité attractive et souple de l'assurance vie si vous y logez votre produit. Ce qui, au vu de la conjoncture actuelle, apparaît comme un excellent couple rendement / risque.

      Pour une faible part de votre patrimoine, ce type de produit peut donc constituer un complément pertinent aux supports en euros, avec comme objectif de dynamiser l'épargne de long terme, sans assumer pleinement le risque d'un investissement pur en action.

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      Comment acheter ces fonds?



      Les OPCVM et les produits structurés sont considérés comme des valeurs mobilières, comme les actions, et à ce titre, ils peuvent être détenus dans un compte-titres. Mais la fiscalité sera lourde. Les plus-values réalisées une année sur les OPCVM sont à intégrer au barème de l'impôt sur le revenu, à déclarer et à payer l'année suivante. Dès lors, le prélèvement sur la plus-value correspondra au taux marginal d'imposition qui dépend de l'ensemble des revenus (14%, 30%, 41%, 45%). Les dividendes et intérêts que versent les fonds sont également à déclarer à l'impôt sur le revenu. Sur les dividendes, l'investisseur bénéfice d'un abattement de 40% (certains dividendes ne bénéficient toutefois pas de cet abattement).

      Toutefois, à parti de 2018, les contribuables auront la possibilité de choisir le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30%, prélèvement sociaux inclus.

      Si la fiscalité parait lourde, il existe des enveloppes fiscales dans lesquelles les investisseurs ont la possibilité d'investir en OPCVM, en bénéficiant alors d'une fiscalité beaucoup plus douce. Il s'agit par exemple du PEA et de l'assurance-vie.

      Sur le PEA, tous les fonds ne sont pas éligibles. Il s'agit principalement des fonds d'actions européennes. Donc on y trouvera que très peu de fonds patrimoniaux.

      Sur l'assurance-vie en revanche, les possibilités sont plus larges (fonds d'actions internationales, fonds d'obligations, fonds mixtes,...). Les gains ne sont imposés que lors des rachats, avec une fiscalité très douce au bout de 8 ans.

      C'est l'assureur et/ou le distributeur qui sélectionne(nt) les fonds présents dans le contrat. Par exemple, sur le contrat d'assurance vie MonFinancier Retraite Vie, vous avez accès à plus de 650 OPCVM, dont plus de 100 fonds diversifiés et des opportunités régulières en produits structurés


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      Communication non contractuelle à caractère publicitaire

      * Les investissements en unités de compte présentent un risque de perte en capital, doivent s'envisager dans une optique long terme et porter sur une petite partie d'un patrimoine global.Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d'actifs sous-jacents, n'est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l'évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

      ** Les produits structurés présentent un risque de perte en capital et doivent s'envisager sur une période d'investissement pouvant courir jusqu'à leur échéance. Ils s'adressent à des investisseurs disposant des connaissances et de l'expérience nécessaires pour évaluer les avantages et les risques inhérents au support proposé. Il est recommandé à tout souscripteur intéressé, d'apprécier, au regard des risques encourus et sur la base de son propre jugement ou des recommandations des conseillers qu'il aura estimé utile de consulter, l'adéquation du support à ses besoins et à sa situation patrimoniale et fiscale. Avant toute souscription, veuillez consultez la documentation juridique et commerciale du produit. Conformément à l'article 212-28 du règlement général de l?AMF, les investisseurs sont invités à lire attentivement la rubrique " Facteurs de risques " au sein de la brochure. L'attention des investisseurs est notamment attirée sur le fait qu'en acquérant les Titres de créance, ils prennent un risque de crédit sur l'Émetteur et sur le Garant de la formule.

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      Rédaction meilleurtaux Placement