Hier soir, nous avons eu droit à un mouvement de panique sur les actions, dont l’élément déclencheur a été la déclaration du commissaire européen à l'Energie qui a affirmé que la situation n'était plus sous contrôle dans la centrale. Les marchés étaient suspendus à l’évolution de la situation au Japon, où les autorités tentaient à tout prix de refroidir le réacteur n°3.
Le Dow Jones a perdu 2,04%, l’équivalent de 242 points et le Nasdaq 1,89%.L'indice Standard & Poor's 500 a lâché 1,95% à 1.256,88 points.
Les Bourses asiatiques, qui avaient bien réagi la veille, replongeaient dans le sillage de Tokyo alors que les investisseurs s'inquiétaient de l'aggravation de la crise nucléaire au Japon. Le Nikkei dégringole de 1.44% à 8962 points, L'action de l'électricien Tepco, qui exploite la centrale de Fukushima, qui chute en moyenne de 20% à chaque séance depuis l’accident, perdait encore 22% ce matin.la Corée est à l’équilibre, Singapour -1%, Taiwan -0.5%, Philippines et chine -1.6%, Hong Kong -1.9%
D’autre part, le yen a atteint un record historique face au dollar, à 76.52, du jamais vu depuis la seconde guerre mondiale. Les marchés anticipent en effet des rapatriements de capitaux afin de financer la reconstruction. Le yen bénéficiait également de son statut de valeur refuge, qui a propulsé la monnaie nippone vers de nouveaux sommets. Il s’échange ce matin à 78.95, tandis que l’euro grimpe de 0.45% face au yen, à 110.30
EN pré ouverture, l’Europe devrait entamer la séance en légère hausse, alors que les autorités devraient tenter de réalimenter la centrale en électricité pour faire fonctionner les piscines et refroidir les réacteurs.
Le CAC devrait ouvrir au dessus des 3700 points, à 3727, +0.7%
