Jeudi 23 septembre

La place de Paris achève cette séance marquée par la volatilité en repli de 0.66%, à 3710 points avec un volume de 3.2 milliards. Les autres places européennes où l’euro stoxx recule de 0.6%, le Dax -0.4, Londres,-0.3%. Dublin, -0.7%

Les statistiques macroéconomiques ont été nombreuses aujourd’hui. En Europe, la croissance de l'activité dans l'industrie et les services en zone euro a nettement ralenti en septembre, au plus bas niveau depuis février, ce qui a ravivé la fragilité de l’économie européenne.

Par ailleurs, le Pib irlandais s’est contracté de 1.2% au deuxième trimestre, ce qui ravive les risques d’une récession et d’autre part inquiétudes relatives à la crise des dettes européennes. D’autre part, le gouvernement s’est efforcé de rassurer les marchés et continue de renflouer la banque Irish Bank qui pourrait se retrouver en défaut de paiement sur ces obligations. La hausse du coût du renflouement d'Anglo Irish Bank devrait encore faire grimper le déficit à au moins 25% du PIB cette année, annulant les bénéfices des précédents budgets d'austérité.

Conséquence, cette nervosité profite au marché obligataire. Les taux des pays périphériques tels que le Portugal, l’Irlande, tout comme les CDS renouent avec des plus haut. Les spreads se sont envolés. Le Bund s’est apprécié de 100 points par rapport au plus bas de ce matin, à 131.37

Ensuite la hausse surprise des nouvelles demandes d’allocation chômage pour la semaine close au 18 septembre a accentué la tendance baissière. Puis, l’indice a du conference board a agréablement surpris avec une progression de 0.3%. Enfin, les ventes de logements existants ont progressé de 7.6%, en août une fois encore supérieur au consensus contre un précédent qui indiquait un recul de 27,2%. Après ces deux indicateurs rassurants, Wall street est revenu progressivement à l’équilibre. Les marchés européens ont quant à eux limité leurs pertes, à l’image du CAC qui a repris 1.2% par rapport au plus bas.

Du coté des valeurs, les banques françaises ont décroché, le projet de taxe sur les banques, qui devrait rapporter 504 millions d’euros l’année prochaine prend forme. Le compartiment bancaire évolue dans le rouge. Société générale abandonne de 1.71%, crédit agricole 1.8%, BNP plus forte baisse -2.51%. Natixis -3.4%

EADS pâtit de la baisse du dollar, le titre décroche de 2.03%.

A contre tendance, Renault décroche la palme, avec 1.3% ; Carlos Ghosn a affirmé que le groupe sera bénéficiaire sur l’exercice 2010. Le compartiment automobile a surperformé à l’image de Faurecia qui a bien résisté grâce à UBS qui entame une couverture à 'achat', assorti d'un objectif de cours fixé à 20 euros. Le titre prend 1.19%, à 16.63 euros.

Carrefour et alcatel-lucent se distinguent à la hausse, et engrangent respectivement 1.18 et 0.61%

Lanterne rouge du SBF 120, CGG Veritas abandonne 3.9% sous l'effet de la dégradation de la recommandation JP-Morgan qui est passé de « Surpondérer » à « Neutre.

Sur le marché des devises, l’euro est volatil, en raison de l’incertitude qui règne sur les marchés et s’échange à 1.3337. Le yen se négocie à 84.33 face au billet vert. Le brent cède 1%, à 77.8$. l’or, est au plus haut à 1295$.

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