Ça y est ! Le Dow Jones a franchi pour la première fois de son histoire le cap des 20 000 points, dès l'ouverture à Wall Street. 20000 point. Cette fois c'est sûr, la crise est belle et bien derrière nous. Avec Donald Trump, les États-Unis vont connaître des nouvelles trente glorieuses et tout le monde va en profiter ! Vive l'Amérique ! Vive Trump
Les marchés mondiaux ont balayé leurs craintes politiques au milieu d'un flot de décisions du président américain. La remise en question des accords TPP et ALENA, la possible taxe douanière ou encore la construction d'un mur avec le Mexique, tout cela n'a eu aucun effet. La relance des très contestés projets d'oléoducs Keystone XL et Dakota Access pousse les marchés un peu plus vers les sommets
WALL STREET PROFITSAu delà des premiers jours de Donald Trump, Wall Street s'est surtout animé suite aux nombreuses publications de résultats d'entreprises. DuPont, Boeing, Texas, Johnson & Johnson, 3M, Alibaba, Yahoo!, Verizon entre autres ont dévoilé leurs performances en fin d'exercice 2016. Le tout s'ajoutant à une bonne orientation des cours du pétrole (). Le Dow Jones gagne tandis que le Nasdaq gagne
DU CÔTÉ DU CACBelle hausse de l'indice parisien porté notamment par les valeurs bancaires à l'image de Société Générale (+4,27% à 47,76 euros), BNP Paribas (+3,36% à 61,91 euros) et Crédit Agricole (+2,08% à 12,50 euros). Les titres liés au secteur pétrolier et parapétrolier sont également bein orientés à l'image de Total (+1,13% à 48,18 euros), CGG (+0,50% à 10,07 euros), Technip (+2,58 % à 32,37 euros) ou encore Vallourec (+2,46% à 7,17 euros).
STATS EN VRACl'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne est ressorti à 109,8 ce mois-ci, en recul de 1,2 point en rythme séquentiel, alors même que les économistes anticipaient au contraire une légère amélioration autour de 111,3. En France, le climat des affaires plafonne à 106, score identique au mois de décembre: il reste au zénith depuis 2007.
MAUVAISE GESTIONLa cour des comptes appelle à réformer en profondeur l'actionnariat public pour mettre un terme à ses "carences persistantes", dans l'intérêt des contribuables et des entreprises concernées. Dans son rapport, la haute juridiction estime que "L'Etat peine à être un bon actionnaire". En cause, les "contradictions entre les objectifs multiples" poursuivis par les gouvernements dans la gestion du portefeuille public. 2 illustrations : la commande de locomotives imposée en octobre à la SNCF afin de sauver l'usine Alstom de Belfort, mais aussi le pilotage de la filière nucléaire, ébranlée par la situation financière d'Areva et d'EDF.