Vendredi 09 novembre

Le dollar encore et toujours au centre des préoccupations, mais, et c'est peut être un signal, les banques centrales commencent à en parler...

Le dollar encore et toujours au centre des préoccupations, mais, et c'est peut être un signal, les banques centrales commencent à en parler.
L'euro est, à l'heure où nous parlons, à son niveau record. Et dans l'ordre des interventions, on a d'abord entendu les politiques français se plaindre de la faiblesse du dollar, ensuite les grands industriels comme Louis Gallois d'EADS, mais hier, et c'est un fait nouveau, les banquiers centraux ont réagi. Premier à ouvrir le feu, Jean Claude Trichet. Je rappelle qu'il n'avait jamais réagi jusque là à la chute du dollar. Il l'a fait sans donner d'indications de tendance mais en prévenant que la BCE n'appréciait pas la volatilité actuelle de l'euro. Il a qualifié les fluctuations de changes de brutales et dit qu'elles n'étaient donc pas les bienvenues.
Et l'après midi c'est Ben Bernanke qui lui a emboité le pas.
Rappelons que pour les Etats-Unis la baisse du dollar est une aubaine sauf qu'elle peut avoir des conséquences désastreuses sur l'inflation, nouveau sujet de préoccupation pour Ben Bernanke. Il s'est donc senti obligé de déclarer qu'un dollar faible n'était pas dans l'intérêt des Etats-Unis.
Et finalement tout cela n'a servi à rien puisque le dollar est au plus bas ce matin.
On n'arrête pas un train en pleine vitesse sur quelques mètres. Nous assistons à une stratégie classique de freinage en douceur. D'abord des déclarations. Ensuite des interventions. La Banque Centrale Européenne n'aura pas le choix. Elle devra intervenir directement sur le marché des changes. Peu de chance que la FED s'associe à l'intervention mais d'autres banques centrales comme la Banque Nationale Suisse ou la Banque d'Angleterre pourraient intervenir. Cela ne permettra pas de renverser la tendance. Juste de freiner un peu le mouvement. EADS n'a pas fini de souffrir mais les Etats-Unis seront la destination de vacances la moins chère pour cet été.
Comme le dit Woody Allen, on peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein, il faut le voir à moitié plein... de poison.

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