Cast a réalisé un début d'année explosif. Les facturations du spécialiste du marché de l'analyse et de la mesure des logiciels se sont élevées à 7,73 millions d'euros, soit une progression de 17,7% à taux de change courant et +27,9% à taux de change constant. Une inflexion notable de la croissance et l'amorce du retour à la rentabilité seront donc au programme de Cast pour cette année.
Très bon début d'année
Cast commence bien l'exercice 2018 après une année 2017 à oublier. Au premier trimestre, le chiffre d'affaires reconnu s'élève à 7,73 millions d'euros soit +17,7% à taux de change courant et +27,9% à taux de change constant. Cast précise que l'évolution des règles IFRS a conduit à passer directement en réserve 156 000 euros, qui sans ces changements auraient dû être comptabilisés en chiffre d'affaires sur le premier trimestre, et représenter 2.4 points de croissance.
Le plan stratégique engagé en 2015 (investissements R&D et marketing, force de frappe commerciale, multiplication des canaux de vente) commence à porter ses premiers fruits. Le groupe a réalisé plus de quarante transactions sur le trimestre, incluant des nouvelles références à fort potentiel dont Wells Fargo, J. Hancock, Bank Sadabell, Findomestic Banca, General Electric, Fiserv, ou encore Microsoft pour le compte de Saint-Gobain.
Feuille de route confirmée
La croissance annuelle à deux chiffres, c'est donc pour 2018 avec une hausse de 20% des facturations anticipées sur la période. Les investissements réalisés vont produire tout au long de l'année à venir dans un environnement marché porteur, tiré notamment par les besoins croissants en matière de prévention des risques logiciels (résilience, sécurité, intégrité et protection des données) dont l'importance est accentuée par le basculement vers l'économie numérique et l'émergence de l'Internet des Objets.
La société confirme un exercice en inflexion significative et son objectif de croissance de 20% pour 2018. Sur la période 2019-2022, Cast anticipe une croissance moyenne de 15% par an, un retour à la profitabilité en 2019 et une marge à deux chiffres à partir de 2020.
Un parfum spéculatif
L'éclaircie sera donc pour cette année à en croire la direction. Cast a été actif en matière de conquête commerciale, en témoigne ce beau contrat décroché avec le géant bancaire Wells Fargo sur le premier trimestre . Par ailleurs, le dossier recèle toujours une dimension spéculative. Un investisseur du nom de DevFactory monte régulièrement au capital. Petit à petit, la société s'est emparée de plus de 26% du capital.... Son autre fait d'armes est à trouver du côté de Coheris, un autre éditeur de logiciel. DevFactory est monté à plus de 20% du capital du Français, il y a deux ans. Il est fort à parier que Cast aura les mêmes marques d’intérêt avec qui sait à terme, un dénouement heureux pour le porteur de parts.
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