Jeudi 14 avril

Casino récolte enfin ses fruits de sa nouvelle stratégie en France marquée notamment par une baisse de prix dans ses hypermarchés Géant et chez Leader Price. Ce redressement dans l’Hexagone autorise le distributeur stéphanois à confirmer ses objectifs 2016 malgré une situation adverse au Brésil.

La France en tête de gondole

La France a donné le sourire à Casino. Et il y a de quoi… Le groupe de distribution dont les ventes tricolores comptent maintenant pour 45% de ses ventes, a vu ses facturations domestiques progresser de 1,5% en données comparables. C’est mieux qu’au 4e trimestre période à laquelle, elles s’étaient appréciées de 1,4%. Cette embellie des ventes de Casino est à mette au compte de l’excellente tenue de l’activité des hypermarchés Géant (+4% en comparable) et de son enseigne discount Leader Price (+4,5%). La stratégie de baisses de prix consenties par les enseignes Géant et Leader Price est donc payante avec des gains de parts de marché à la clé.

Au Brésil, pays qui cristallise les craintes des investisseurs, GPA a vu ses ventes bondir de 2,25% dans l’alimentaire tandis que la filiale Via Varejo a moins fière allure avec un chiffre d’affaires qui se contracte de 11,8% mais en baisse limitée par rapport à la fin de l’année 2015 grâce à des prix plus compétitifs et au renforcement de l'efficacité des promotions.

Au final, Casino a fait état d’un chiffre d’affaires trimestriel de 9,7 milliards d’euros, en baisse de 0,7% en magasins comparables. Motif de satisfaction de cette prestation trimestrielle, les ventes sont ressorties supérieures à un consensus logé à 9,54 milliards d’euros.

Le pari Casino

Le début d’année n’a pas été des plus roses pour Casino. Le distributeur a dû affronter les torpilles de du fonds Muddy Waters et plus récemment de l’agence de notation S&P qui a relégué alasignature du groupe français en catégorie « spéculative ». Groggy mais pas K.O, Casino a entrepris, il y a quelques mois, un important programme de cession d’actifs pour muscler un bilan affaibli par un lourd endettement. La Bourse a été sensible à cette prise à bras le corps de ce problème de dette puisque le dossier reprend plus de 50% sur ses plus bas de janvier 2016.

>> Nous avons également pris le pari Casino, en fin d'année 2015 avec un conseil gestion PEA sur le distributeur.

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