Soutenu par un début de saison de publications trimestrielles solides en France, le CAC 40 clôture la séance en hausse de 0.66 % à 5 485 points. A noter qu’en Europe, seul l’indice anglais termine dans le rouge plombé par le Brexit. Outre-Atlantique, Wall Street cherche une direction à l’ouverture des marchés attendant demain, le départ de la saison des résultats. Les statistiques macro-économiques du jour, européennes ou américaines, n’ont pas créé de véritable mouvement.
DÉBUT DE SAISON
Les titres de Sodexo (+2.86%) et du géant du luxe LVMH (+4,61%) s’inscrivent tous deux dans le vert après leurs publications respectives de résultats semestriels et d'un point d'activité trimestriel.
Sodexo a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 7.3 % sur 6 mois et LVMH a inscrit au premier trimestre 2019 un chiffre d’affaires en croissance de 16 % à 12.5 milliards d'euros.
DU COTÉ DE LA MACRO
Selon les données publiées aujourd’hui par Destatis, le taux d'inflation en Allemagne a ralenti à 1,3% en mars sur un an, loin de l'objectif proche de 2% visé par la Banque centrale européenne (BCE). Le DAX, gagne « seulement » 0.34 % sur la séance, moitié moins que le CAC 40.
HÉSITATION(S)
Le Dow Jones évolue dans le vert à +0.16 % (26 200 points), alors que le Nasdaq évolue dans le rouge à -0.03 % (7961 points). Les investisseurs attendant de voir si la saison des résultats sera un catalyseur à la hausse ou à la baisse des prochaines semaines. Les grandes banques JPMorgan Chase et Wells Fargo ouvriront le bal demain avec la diffusion de leurs comptes trimestriels.
VERS UNE REMONTÉE DES TAUX ?
Selon le département américain du Travail le nombre de demande hebdomadaire d'allocation chômage aux Etats-Unis est à son leur plus bas niveau depuis 1969 : 196.000 nouvelles inscriptions. Pour leur part, les prix à la production aux Etats-Unis ont progressé plus que prévu en mars en avançant de 0,6% en données corrigées des variations saisonnières. Normalement, dans un marché du travail en forme couplé avec une hausse des prix à la production, la BCE aurait tous les éléments pour relever les taux.
