On a beaucoup critiqué Bernanke, le président de la FED, au début de la crise mais aujourd'hui on n'entend plus que des louanges
Ben Bernanke a eu du mal à démarrer. Il n'a pas cru à la récession américaine et il n'a pas évalué l'ampleur de la crise des subprimes. En Juillet 2007, il continuait à prêcher pour une non intervention de la FED et pour l'auto régulation des marchés et du système financier. Mais depuis le 17 Aout 2007, date de la première baisse des taux surprise, la première d'une série de six baisses en 6 mois, il est aux commandes et semble sur le point de réaliser un sans faute.
Ce qui est étonnant c'est qu'il intervient avec plusieurs armes trés différentes
Il est ingénieux. Il ne s'est pas contenté de l'arme classique de la baisse des taux. Il a également utilisé des techniques innovantes d'injection de liquidité, parfois en accord avec les autres banques centrales. Et il est surtout parvenu à régler le probléme Bear Stearns en un week end. Un problème qui aura pu faire exploser la planète finance.
La crise n'est pas terminée, il est peut être trop tôt pour le féliciter
Mais il a réussi à éviter le pire pour l'instant. Et il a surtout réussi à introduire la confiance dans un système qui en manque cruellement depuis six mois, un système où les banques ne communiquent entre elles. C'est une étape importante et décisive. Jamais autant qu'aujourd'hui la FED de Bernanke n'a aussi bien porté son nom de banque...centrale.
