Vilmorin (RIN.FR), le producteur de semences pour grandes cultures et cultures potagères, a dévoilé une progression sensible de son activité, en dépit d’une baisse de 10,4% de son résultat net pour l'exercice 2011-2012. Au final, le semencier a dévoilé un résultat net de 80,6 millions d'euros, contre un bénéfice net de 91 millions d'euros l'année précédente
Un repli qui ne doit pas inquiéter étant donné qu’il repose sur une base de comparaison défavorable liée à une plus-value de 29,3 millions d'euros réalisée l'année précédente sur la cession d'actifs en Chine.
Le groupe qui affiche sa confiance dans son potentiel de croissance organique "dans des conditions de marché offrant une meilleure visibilité" table sur une croissance organique de plus de 6% en 2012-2013, et se donne pour objectif une marge opérationnelle courante de 11%, en prenant en compte "un effort de recherche et développement estimé à 180 millions d'euros" pour développer ses activités tant dans les grandes semences que dans les semences potagères.
L’objectif d’une marge opérationnelle courante à 11% est relativement prudent étant donné qu’elle est ressortie à 10,8% sur l'exercice 2011-2012, qui s'est terminé fin juin, contre 10,3% un an plus tôt. Le groupe a par ailleurs annoncé une hausse de 10% à 1,65 euro par action du dividende qu'il versera à ses actionnaires au titre de l'exercice 2011-2012, ce qui représente au total 35,3% du bénéfice dégagé en 2011-2012
La structure bilancielle du groupe reste équilibrée, avec un chiffre d'affaires annuel qui s’inscrit en hausse de 12,2% à 1,34 milliard d'euros pour un endettement net à la fin de l'exercice de 315,7 millions d'euros, ce qui représente un peu moins d'un tiers de ses capitaux propres, qui s’inscrivent à 1 milliard d'euros à la même date.
A la suite de la publication, qui ressort en ligne avec les attentes d’Exane BNP Paribas, le broker réitère sa recommandation "neutre" sur Vilmorin assorti d’un objectif de cours de 87 euros. L'action qui gagne près de 26% depuis le début de l’année accuse une baisse de 1,52% à 92,54 euros. Le consensus des analystes vise 99,61 euros sur le dossier.
