Jeudi 23 août

Le groupe de grande distribution Ahold (AH.AE) coté au Pays-Bas vient de dévoilé une croissance solide de son bénéfice net au deuxième trimestre, mais la prudence reste de mise quant aux perspectives économiques pour le reste de l’exercice.

Le bénéfice net d'Ahold a bondi de 25% au deuxième trimestre, pour s'établir à 248 millions d'euros, dépassant ainsi les attentes des analystes, qui tablaient sur un bénéfice net de 241,7 millions d'euros.

Le groupe de distribution a notamment profité d'un effet de calendrier, la période de Pâques étant tombée cette année au deuxième trimestre et non au premier comme l'an dernier. Le bénéfice d'exploitation est ainsi ressorti à 326 millions d'euros, en croissance de 18,5% sur un an.

Parallèlement, si le chiffre d'affaires s’inscrit en progression de 11,9% pour s’établir à 7,69 milliards d'euros, cette croissance en apparence robuste masque cependant des disparités au sein des différentes zones géographiques dans lesquelles le groupe de distribution est implanté.

Aux Etats-Unis par exemple, qui pèsent pour 60% du chiffre d’affaires total du groupe, la politique de baisse des prix à porté ses fruits. La croissance de son chiffre d'affaires est particulièrement solide outre-Atlantique avec une progression de 17,3%, ce qui a permis au groupe d’améliorer sa marge à 4,3% contre 4,1% au premier trimestre.

Aux Pays-Bas en revanche, où le groupe contrôle environ un tiers du marché, les résultats sont décevants. La croissance du chiffre d’affaires marque le pas, son activité n’ayant augmenté que de 5,3%. Un ralentissement des ventes qui a pesé sur la rentabilité, en témoigne l’effritement de sa marge qui chute de 6,0% à 5,6%.

En somme, les solides performances aux Etats-Unis ont compensé le ralentissement de son activité en Europe, ce qui lui permet de maintenir sa marge à 4,3%, stable par rapport au premier trimestre.

A l’instar de la plupart des groupes de distribution, la conjoncture morose en Europe plombe les ventes du groupe et incite le directeur général, Dick Boer, a opté pour la prudence. « Les conditions de marché resteront difficiles en raison de l'intensification de la concurrence aux Etats-Unis et de l'impact des incertitudes économiques en Europe sur les dépenses des ménages » a- t-il déclaré. Outre la conjoncture, le groupe sera par ailleurs particulièrement vigilant « concernant les éventuelles répercussions de la hausse des coûts des matières premières agricoles, en particulier aux Etats-Unis cette année" a souligné le directeur général.

Le titre qui gagne 25% depuis le début de l ‘année, se repliait de 2,54% à 10,17 euros.

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