Lundi 11 février

Le groupe de construction et de concessions Eiffage (FGR.FR) a comme prévu fait état d'une accélération de son activité en fin d'année, en publiant un chiffre d'affaires en hausse de 4,5% au quatrième trimestre, à 3,77 milliards d'euros. Une accélération par rapport au quatrième trimestre alors que sur l'ensemble de l'année, le chiffre d'affaires a progressé de 2,2% à 14,04 milliards d'euros, en ligne avec l'objectif du groupe et avec les prévisions des analystes.

Le troisième groupe français de construction derrière Vinci (DG.FR) et Bouygues (EN.FR a en revanche publié un carnet de commandes en forte baisse dans un contexte moins favorable à la réalisation de grands projets d'infrastratuctures en Europe.

A l’instar de nombre de ses concurrents, Eiffage pourrait pâtir dans les prochains mois du ralentissement de la conjoncture, (notamment en France où le groupe réalise 85% de son chiffre d’affaires), un contexte difficile qui pèse d’ores et déjà sur le montant des commandes enregistrées par ses activités de construction. Le carnet de commandes s’inscrit d’ailleurs en repli de 9,7% sur un an au 1er janvier, à 12,2 milliards d'euros. Ce chiffre "est néanmoins en hausse de 13% depuis le 1er janvier 2011 et reste à un niveau historiquement élevé", a toutefois souligné Eiffage.

Le groupe, qui a uniquement publié son chiffre d'affaires, ne fournit pas de prévisions mais les commandes baissent, et publiera l'ensemble de ses résultats 2012 le 21 février prochain.

Mais pour faire face au ralentissement de la conjoncture européenne, Eiffage doit absolument accentuer sa présence internationale. Il en a fait une priorité

lors de la présentation de ses résultats du premier semestre, en indiquant qu’il voulait profiter du redressement progressif de ses marges pour renforcer sa présence hors de France et d'Europe dans les prochaines années. Moins international que ses principaux concurrents, le groupe avait déclaré vouloir quadrupler le chiffre d'affaires qu'il réalise hors de France dans les cinq prochaines années, en le portant à un milliard d'euros.

Notre avis : L’activité du groupe de BTP français a enregistré une accélération de son activité au deuxième semestre, et clôture son exercice 2012 sur un quatrième trimestre de qualité. En revanche, les perspectives pour la suite restent prudentes d’autant que le groupe réalise encore 85% de son chiffre d’affaires dans l’hexagone. En guise de perspectives, la chute du carnet de commandes n’incite guère à l’optimisme pour le premier semestre 2013. De plus le titre a bien, surperformé avec une progression de 44,5% sur 6 mois alors que sur la même période, le titre Bouygues accuse un repli de 6,7% quand Vinci grappille 1,4%. En repli de 2,7% depuis le début de l’année, le titre a besoin d’une pause. En conséquence, nous restons à conserver sur le dossier, objectif à 32,50 euros.

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