Mardi 04 septembre

L'optimisme est à nouveau au rendez vous sur les marchés obligataires porté par les allusions du président de la Banque centrale européenne (BCE) quant aux moyens à mettre en place pour soutenir les pays en difficulté.

Le président de la BCE, Mario Draghi, a suggéré lors d'une audition à huis clos devant le Parlement européen que la Banque centrale était prête à racheter des obligations d'Etat arrivant à maturité à trois ans ou moins. « Il ne représenteront pas une aide publique » aurait précisé selon le figaro le banquier central au parlement européen. En somme, la BCE s’apprête à réactiver son programme de rachats d’obligations sur le marché secondaire pour faire baisser les couts d’emprunts des pays en difficulté.

Une perspective qui a eu son effet sur les marchés obligataires, en témoigne la chute du rendement à 10 ans espagnol qui plonge de 22 points de base pour se négocier à 6,58%. Sur les maturités courtes, l’effet de détente est encore plus spectaculaire. Sur le 2 ans, le rendement se négocie à 3,3%, idem sur le 5 ans qui plonge de 39 points de base pour s’échanger 5,6%.

Une détente dont profite également par ricochet l’Italie dont le rendement à 10 ans perd 8 points de base pour se négocier 5,67%.

Mais les marchés attendent surtout que les banques centrales passent des paroles aux actes. Ils parient plus que jamais sur la réunion de la politique monétaire jeudi 6 septembre. Les investisseurs sont persuadés que la BCE va préciser les détails de son programme de rachats d'obligations souveraines lors de sa réunion de jeudi. Si elle ne le fait, les attentes étant particulièrement élevées, l’effet pourrait être catastrophique sur les marchés.

D’autant plus que le ministre des finances allemand a déclaré qu’il était certain que la décision de la Cour constitutionnelle allemande avalisera la conformité des règles prévues par le Mécanisme européen de stabilité (MES) avec la constitution allemande.

Avant cela, les marchés attendent que l’Espagne se résigne à demander une aide financière officielle ce qui permettrait à la BCE d’intervenir sur son marché secondaire. De plus des échéances de remboursement de dettes et d'emprunts massifs approchent pour l'Espagne. Et malgré l'accalmie du mois d'Août, le coût des emprunts reste prohibitif et le service de la dette vient détruire tous les efforts de réduction des dépenses. L'Espagne a beau retarder le moment, elle doit sauter le pas.

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