Lundi 22 octobre

En plein débat sur la compétitivité, la France a levé ce lundi 6,947 milliards d’euros, une opération qui fait apparaître une forte demande de la part des investisseurs tandis que les couts d’emprunts du pays restent négatifs sur les maturités courtes et tendent vers zéro pour l’échéance à 1 an.

Le trésor a donc levé 3,795 milliards d’euros à 12 semaines assorti d’un rendement négatif qui s’inscrit à -0,027%, contre -0,023% précédemment. Le ratio de couverture s’est inscrit de son coté à 3,18.Sur la ligne arrivant à maturité le 18 avril 2013, l’agence France trésor a placé 1,76 milliard d’euros assorti d’un taux -0,011% contre -0,007% auparavant. Enfin, l’agence France trésor, a placé pour 1,392 milliard d’euros à 51 semaines, assorti d’un rendement à 0,022%, contre 0,020%. Le bid-to-cover ratio s’établit à 3,13 contre 3,05 auparavant. Sur le marché secondaire, l’OAT française à 10 ans restait stable à 2,21%.

La France continue donc d’emprunter à des taux extrêmement bas, signe de la confiance des marchés quant à la qualité de la signature française au moment où la France cherche à redresser sa compétitivité. Si le rapport commandé par le gouvernement à Louis Gallois, ancien patron d’EADS, sur la compétitivité de l’économie française, doit être remis le 5 novembre, on sait d’ores et déjà qu’il prônera : un «choc de compétitivité» visant à alléger les charges sociales de 30 milliards d’euros, compensé par l’augmentation de taxes pesant sur les ménages (CSG, TVA, diesel…).

Outre le débat franco-français sur la compétitivité, l’hexagone continue avant tout de profiter de l’amélioration de la perception des marchés financiers quant aux moyens de s’extraire de la crise souveraine après le lancement du programme ‘OMT’ par la BCE qui lui permet de racheter des obligations des pays périphériques afin de faire baisser les couts d’emprunts jugés anormalement élevés.

Parallèlement, le bund allemand à 10 ans, valeur refuge des investisseurs, subit des prises de bénéfices et se tend de 3 points de base pour revenir à 1,62%. En revanche, les rendements obligataires espagnols et italiens évoluaient dans des directions opposées, le 10 ans italien se détendant de 3 points de base pour se négocier à 4,73%, quand le 10 ans espagnol grimpait de 7 points pour revenir à 5,37% alors que le commissaire européen à la Concurrence a indiqué que les banques espagnoles en difficulté devraient être entièrement recapitalisées d'ici à la mi-2013, dans le cadre du programme d'aide que l'Espagne a obtenu auprès de ses partenaires de la zone euro.

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