Lundi 26 novembre

L’euro reste proche de l’équilibre, en baisse symbolique de 0,05% face au dollar, à 1,2965 dollars alors que pour la troisième fois en l'espace de deux semaines, les ministres des Finances de la zone euro, la BCE et le Fonds monétaire international (FMI) se réunissent ce lundi à Bruxelles, afin de trouver un accord sur les prochaines mesures à prendre vis-à-vis de la Grèce pour ramener sa dette à un niveau soutenable.

La zone euro se dirige à petits pas vers un accord ouvrant la voie au déblocage de l'aide destinée à la Grèce, et doivent également déterminer comment réduire l'énorme dette grecque, qui menace d'atteindre 190% du PIB en 2014, et combler un trou de 32 milliards d'euros résultant des dérapages des deux premiers plans d'aide et du délai de deux ans accordé à la Grèce pour mener à bien son ajustement budgétaire.

Or la divergence est apparue au grand jour entre le FMI et le chef de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, qui se dit prêt à repousser l'échéance à laquelle la Grèce doit ramener sa dette à 120% du PIB. Mais le FMI refuse catégoriquement de repousser cette échéance de 2020 à 2022.

Sans accord sur ces deux points particulièrement complexes, l'aide à la Grèce risque de ne pas être versée.

"Il faut que chacun, FMI, BCE, Etats de la zone euro, fasse un effort pour boucler l'accord. Il faut que ce soit donnant-donnant", a estimé la semaine dernière un haut responsable gouvernemental européen.

Pour résoudre la crise de la dette grecque, les Européens s'orientent désormais vers une réduction substantielle des taux d'intérêt et un rachat de dette par la Grèce. En revanche, "une décote" - effacement d'une partie de la dette - ne fait pas partie du plan envisagé par l'UE, a indiqué un des membres du directoire de la BCE, Jörg Asmussen, au quotidien allemand.

Or, le temps presse, car Athènes est toujours menacé de faillite.

Il n’est toujours pas question d'un effacement partiel des prêts officiels à la Grèce lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro lundi à Bruxelles, a déclaré Steffen Seibert, porte-parole du gouvernement allemand.

Le porte-parole du gouvernement allemand a déclaré que d'autres Etats de la zone euro étaient eux aussi opposés à l'idée de subir des pertes sur leurs prêts à la Grèce afin de rendre l'endettement du pays plus gérable à long terme, citant notamment l'exemple de l'Autriche. L'Allemagne et d'autres pays ne peuvent pas subir de perte sur les prêts officiels à la Grèce pour des motifs juridiques nationaux et européens, a-t-il ajouté.

Le Fonds monétaire international (FMI) plaide pour que les pays de la zone euro renoncent au remboursement d'une partie de leurs prêts à la Grèce, afin de ramener le taux d'endettement du pays à 120% du produit intérieur brut (PIB) en 2020. Les dirigeants politiques en Allemagne et ailleurs dans la zone euro n'ont cessé d'exprimer leur opposition à une telle mesure. Dans ce contexte, l’euro perd 0,43%, face au yen, à 106,48 yens et cède 0,2% face au sterling (à 0,8088)

A découvrir également

  • visuel-morning
    Parrainage : comment convaincre vos futurs filleuls ?
    14/03/2024
  • visuel-morning
    Le Top / Flop sectoriel de la semaine par Euroland Corporate
    21/03/2024
  • visuel-morning
    Dates, barème, réduction… ce qui change pour la déclaration de revenus 2024
    22/03/2024
  • visuel-morning
    Immobilier : quel est ce « double avantage fiscal » dans le viseur du gouvernement ?
    20/10/2023
Nos placements
PER Plus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vie Découvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPI Accédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
Defiscalisation Investissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt