Après la purge, le rebond. Le marché parisien reprend de la hauteur pour la dernière séance de la semaine en clôturant sur une hausse de 2,52% à 3995 aux portes des 4000 points. Au terme d’une semaine volatile, l’indice parisien abandonne -4,9%, plombé par la chute du pétrole, les craintes autour du ralentissement économiques et la forte volatilité sur les devises. Outre-Atlantique, New York rebondit après cinq séances consécutives de baisse, avec le redressement des cours du pétrole et des valeurs bancaires.
Sur le front économique, l’indice de confiance du consommateur de l’université du Michigan est ressorti moins bon qu'attendu à 90.7. Sur le vieux continent, la reprise en douceur de la croissance s’est confirmée en 2015, à +1,5 %, après sa poursuite à un rythme modéré de +0,3 % au cours du dernier trimestre de l’année.
Le brut léger américain s'envole d'environ 7,2% après avoir plongé de près de 20% depuis le 3 février, tandis que le brent grimpe de 5,36%, à 32,80$.
Le secteur pétrolier profite de rachats à bons compte. Total grimpe de 7,57%, à 38 euros, Rubis bondit de 6,02%, à 63,08 euros, Vallourec s’adjuge 5,59%, à 3,56 euros, Technip progresse de 4,9%, à 40 euros.
Le secteur bancaire rebondit également avec BNP qui 5,95%, à 39,57 euros, Crédit agricole qui s’adjuge 4,25%, à 7,99 euros, et Société Générale qui s’adjuge 3,4%, à 28,40 euros.
Lanterne rouge en revanche, Ubisoft chute de 9,12%, à 18,99 euros après avoir émis un profit warning. Le marché ne fait pas de cadeaux en sanctionnant lourdement les résultats.
Sur le marché des changes, le dollar se renforce (enfin) face au yen pour se négocier à 112,84 yens et reprend aussi un peu de hauteur face à la devise européenne. Mais c'est surtout l'euro qui se déprécie le plus, notamment face au dollar, contre qui il perd 0,68% pour s’échanger à 1,1224$.
