Les discussions entre la Grèce et ses créanciers ont progressé ce week-end, ce qui éloigne le risque de voir Athènes sortir de la zone euro.
Le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), Vitor Constancio, est confiant sur la perspective de voir Athènes conclure un accord avec ses créanciers internationaux. Un optimisme partagé par la nouvelle équipe grecque aux manettes.
Les discussions ont donc repris et même avancé, à tel point que la Grèce pourrait même obtenir d'ici le mois de juin le versement de nouveaux fonds, selon un porte-parole du gouvernement grec, avant d’ajouter que des divergences importantes subsistent entre Athènes et ses partenaires.
A la fin de la semaine dernière, des représentants du gouvernement grec évoquaient la possibilité qu'un accord préliminaire soit conclu dans les jours à venir, bien que certaines questions n'aient pas encore été réglées concernant les réformes que devra mener la Grèce pour recevoir la dernière tranche de prêts prévue par le plan d'aide actuel au pays.
Les créanciers de la Grèce exigent notamment de nouvelles réformes du droit du travail et des retraites, ce que refuse Athènes.
"D'ici à la fin mai ou même au mois de juin, nous pourrions parvenir à un accord global", a indiqué Gavriil Sakellaridis, porte-parole du gouvernement.
Or le temps presse, car la Grèce doit rembourser ce mois-ci une enveloppe de 750 millions d’euros. Si Athènes n’obtient pas de nouveau financement pour rembourser le FMI, alors le scénario du pire, le ‘Grexit’, ou sortie de la Grèce de la zone euro, redeviendra une option envisageable.
