Jeudi 30 avril

La Grèce va présenter à Bruxelles à ses créanciers, UE et FMI, la liste des réformes qu'elle compte adopter pour tenter de débloquer la tranche d’aide qui fait partie du plan d’aide internationale.

"Le groupe de Bruxelles se réunit dans un climat positif pour discuter des réformes que la Grèce est en train d'élaborer afin d'arriver à une solution réciproquement utile", souligne un communiqué du gouvernement.

Le porte parole de la Commission Margaritis Schinas a parlé d'un "climat constructif" et espéré "des engagements spécifiques du côté grec".

Il faut dire que la personnalité du ministre des fiances ne plaisait pas à tout le monde.

Athènes a dû remanier son équipe de négociations, en raison de l'isolement du ministre grec des Finances Yanis Varoufakis au sein de l'Eurogroupe.

Parmi les réformes que le gouvernement compte finaliser pour augmenter les recettes publiques, figurent une taxe de nuitée entre un et cinq euros dans les hôtels des îles touristiques, une taxe de 3% sur les restaurants et bars de luxe des îles pendant la saison touristique du 1er avril au 31 octobre, a révélé le quotidien Ta Nea. Des mesures qui pourraient rapporter 1,3 milliard d'euros.

"Le gouvernement grec est prêt à une solution honnête avec les créanciers qui permettra de débloquer l'aide et mettre fin à l'asphyxie financière causée par +les memoranda+ (politiques d'austérité)", a indiqué le ministre des Finances Yanis Varoufakis jeudi à la radio Sto Kokkino, proche du parti de la gauche radicale Syriza au pouvoir.

Le gouvernement "a des lignes rouges" mais qu'il est prêt "à des compromis", a cependant nuancé sur la même radio Euclide Tsakalotos, ministre adjoint de Affaires étrangères et nouveau coordinateur de "l'équipe politique" chargée des négociations avec les créanciers.

"Quand on a un plan politique, on peut trouver des solutions et faire quelques compromis", a souligné le ministre.

Le gouvernement d'Alexis Tsipras qui refusait de prendre de nouvelles mesures de rigueur, a dû faire des concessions en matière de privatisations. Le gouvernement se dirige vers la cession de 51% du grand port du Pirée, près d'Athènes, contre 67% prévus par le précédent gouvernement du conservateur Antonis Samaras.

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