Après un long week-end prolongé, les marchés ont retrouvé de l’énergie pour rallier puis dépasser avec une facilité déconcertante leurs records annuels. Le CAC bondit en effet de 1,52% et clôture à 5151,19 points après avoir signé un plus haut sur 52 semaines à 5166 points, et ce malgré la publication d’un PMI des services inférieur aux attentes. Ailleurs même tendance, Francfort progresse de 1,05%, à 12 094 points.
On aurait pu penser que la consolidation l’emporterait, les marchés n’ayant pas eu l’occasion de réagir à la lourde déception sur le front des créations d’emplois aux Etats-Unis qui n’ont créé que 125 000 emplois en mars là où le consensus tablait au moins sur 248 000 créations, mais c’est l’inverse qui s’est produit.
Dans le sillage de la hausse de Wall Street, les marchés voient le verre à moitié plein. Pour les investisseurs, ce manque de dynamisme dans les créations d’emplois aux Etats-Unis n’est que passager, l’économie américaine reste donc solide même si cela devrait inciter la Fed à rester accommodante, perspective qui rassure les opérateurs.
Coté valeurs, le secteur pétrolier fait la course en tête avec CGG qui bondit de 10,7%, à 6,11 euros, Maurel et Prom gagne 7,4%, à 7,42 euros, Vallourec gagne 6,39%, à 24,21 euros. Total se distingue également avec un gain de 3,82%, à 47,60 euros, ce qui soutient la tendance parisienne.
A l’inverse Air France-KLM déclassé de "surpondérer" à "sous-pondérer" par JPMorgan Cazenove perd 2,7%, à 8,18 euros.
Le secteur aéronautique se distingue en territoire négatif. Airbus perd 0,59%, à 60,40 euros, c’est la plus forte baisse du CAC tandis que Zodiac Aerospace redonne 0,45%, à 30,12 euros.
Sur le marché des changes, le billet vert se renforce face à l’ensemble des devises. L’euro par conséquent cède 0,81% face au billet vert pour revenir autour des 1,0850$ et reste stable face au yen à 130,70 yens. Le billet vert de son coté grimpe nettement, de 0,79% face à la devise japonaise pour se négocier à 120,42 yens.
