On aurait pu croire que la hausse du dollar face à l’euro aurait pesé sur la balance commerciale américaine, mais non. C’est exactement l’inverse qui s’est produit. Grâce à une nette baisse des importations, le déficit commercial américain retombe à son plus bas niveau depuis octobre 2009, à 35,44 milliards de dollars en février.
Principale raison de l’amélioration du commerce extérieur américain, c’est la chute de 4,4% des importations, à 221,69 milliards de dollars, accusant ainsi leur plus fort recul depuis la fin de la récession en 2009.
Plombées en partie par la vigueur du dollar, les exportations ont pour leur part diminué de 1,6%, à 186,25 milliards de dollars. L’envolée de plus de 20% de la devise de l’oncle Sam face à l’euro pourrait laisser penser que cela nuit à la compétitivité de l’économie américaine, mais un indicateur vient contredire cette idée. Alors qu’elles étaient attendues en recul de 0,4%, les commandes à l'industrie ont finalement progressé de +0,2% en février.
Quoi qu’il en soit, la réduction du déficit commercial est une bonne surprise pour les économistes qui s'attendaient à ce que le solde de la balance soit négatif à hauteur de 41,5 milliards de dollars en février, et ce alors même que le déficit du mois de janvier a été révisé en hausse, à 42,68 milliards de dollars, (contre une estimation de 41,75 milliards de dollars).
De quoi redonner un peu d’entrain à Wall Street qui évolue en territoire positif à l’ouverture. L'indice Dow Jones avançait de 0,5% à 17.795 points. Le S&P 500 progressait de 0,5% également, à 2.070 points, et le Nasdaq prenait 0,3%, à 4.897 point.
Le CAC quant à lui, dont l’encéphalogramme est plat avant le week-end prolongé de Pâques, a testé un plus haut à 5080 points avant de revenir autour des 5070 points.
