Les marchés européens et l’euro évoluent en nette hausse malgré l’accès de faiblesse sur le front de la croissance en zone euro. Le secteur privé a ralenti le rythme en septembre avec des entrées de commandes plus faibles que prévu et des créations d'emplois à leur plus bas niveau depuis janvier, selon l'enquête Markit.
Le CAC bondit de 3,17%, et teste le seuil des 4600 points, tandis que l’euro s’apprécie de 0,5% pour se rapprocher du seuil des 1,13$.
Résultat, l'indice PMI composite, annoncé à 53,9 en version préliminaire, est finalement revenu à 53,6, son plus bas niveau en quatre mois, contre 54,3 en août. Selon Markit, l'indice composite laisse toujours prévoir une croissance du produit intérieur brut de 0,4% au troisième trimestre. Une croissance positive certes, mais qui reste étonnamment fragile six mois après le lancement de la politique d'assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne.
En revanche, une fois n’est pas coutume, la bonne nouvelle vient de France où la croissance de l'activité dans le secteur des services a légèrement accéléré le mois dernier grâce notamment à un volume de nouvelles commandes en hausse.
L'indice du secteur des services est ressorti à 51,9 contre 50,6 en août, s'inscrivant pour le huitième mois consécutif au-dessus de la barre des 50. Résultat, l'indice composite, reste largement au-dessus de la barre des 50, pour s’inscrire à 51,9 contre 50,2 en août, alors que la première estimation "flash" le situait à 51,4.
Sur le marché des changes, l’euro se renforce face à l’ensemble de ses contreparties. Il s’adjuge 0,62% face au billet vert pour s’échanger à 1,1280$ et bondit de 0,93%, à face au yen à 135,66 yens. Le dollar de son côté s’inscrit en légère hausse face au yen et grappille 0,3% 120,29 yens, ce qui traduit un regain d’appétit pour le risque, les investisseurs ayant tendance à délaisser la devise japonaise quand l’optimisme est de mise.