Wall street a terminé vendredi sur une nette baisse après avoir sombré la veille. Le Dow Jones a perdu 1,57% à 10 817,65 points, ce qui porte sa perte hebdomadaire à 4%
Le Nasdaq a reculé de 1,62%, à 2341 points, soit une perte hebdomadaire de 6.6%, tandis que le S&P a perdu 1.5%, à 1123 points. Par ailleurs, coté valeurs, les investisseurs ont particulièrement mal accueilli les annonces stratégiques de Hewlett-Packard (notamment l’acquisition, d'Autonomy), dont l'action a chuté de 20%.
Sur le front macroéconomique, les investisseurs s’inquiètent des perspectives de croissance, récemment revues à la baisse par plusieurs grandes banques américaines surtout aux Etats-Unis d’autant plus que les derniers indicateurs publiés la semaine dernière présagent d’une basse sensible de l’activité.
En Europe, c’est la solidité du système bancaire européen qui suscite la méfiance. Pour preuve Le PDG de la banque, Frédéric Oudéa, a reconnu qu’il fallait s'attendre à des turbulences jusqu'en novembre pour le titre de la banque, qui a déjà perdu près de la moitié de sa valeur depuis le début de l'année.
En Asie, les marchés restent mal orientés. Au japon, le Nikkei perd à nouveau 1.04% à 8628 points, cassant ainsi son plus bas niveau depuis 5 mois. Hong Kong recule de 1.46%, Shanghai -0.6%, Taiwan -0.4%, Séoul -1.7%
Et puis du coté du coté de l’ouverture des marchés européens, le rouge est de mise. Paris devrait reculer de 0.6% dans les premiers échanges pour ouvrir sous les 3000, à 2994 points.