Lundi 18 décembre

Gemalto a fait son choix. C'est Thales qui a été le plus convaincant pour séduire le spécialiste de la sécurité numérique. Les deux tout nouveaux tourtereaux vont convoler en juste noces pour créer un géant français de la cybersécurité. Beau joueur, "Atos souhaite à Thales, Gemalto et ses salariés plein succès dans leur projet". Mais la SSII entend rester disponible pour étudier un rapprochement avec Gemalto.

Thales rafle la mise

Délaissé par les investisseurs après de nombreux avertissements sur résultats, Gemalto était au centre de toutes les attentions la semaine passée. Atos lui a déclaré sa flamme avec une offre valorisant le fournisseur de cartes à puce et de solutions de sécurité et d'authentification numériques 4,3 milliards d'euros. Un des membres du club très fermé des sociétés cotées du CAC 40 intéresser au spécialiste de la carte à puce, cette situation a de quoi flatter l'égo. Mais pas assez pour accepter cette proposition. Gemalto a décliné poliment, invoquant être "m

ieux positionné en tant qu'entreprise autonome pour poursuivre avec succès son développement et créer de la valeur à long terme pour toutes les parties prenantes, y compris ses actionnaires"

Ce qu'Atos ne savait pas, ni le marché d'ailleurs, c'est que Thales était déjà sur les rangs. Gemalto et le groupe d'électronique et de défense étaient en pourparlers depuis plusieurs mois. La déclaration enflammée d'Atos aurait vraisemblablement accéléré l'annonce des fiançailles entre Thales et Gemalto. Le groupe de défense a ainsi proposé de racheter le fournisseur de cartes à puce et de solutions de sécurité et d'authentification numériques pour 4,8 milliards d'euros, soit 500 millions d'euros de plus que la proposition formulée par Atos.

Une contre-offre à venir ?

Atos a reconnu sa défaite. Le groupe a décidé de ne pas donner suite à sa proposition d'acquérir la société Gemalto au prix de 46 euros par action. Beau joueur, Atos souhaite à Thales, Gemalto et ses salariés plein succès dans leur projet. Toutefois, dans le cas où l'offre conditionnelle de Thales ne pourrait aller à son terme, quelles qu'en soient les raisons, Atos explique rester "disponible pour étudier un rapprochement avec Gemalto."

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