Mardi 26 octobre

Arcelor Mittal décroche de 4.7%, à 23.85 euros, lourdement sanctionné par des perspectives prudentes de la part du mangement, pour ne pas dire décevante pour le quatrième trimestre.

Le premier sidérurgiste mondial anticipe en effet une persistance de la faiblesse de la demande qui devrait tout de même continuer de croître de 6%, selon l’association mondiale de l’acier, mais deux fois moins que l’exercice précédent où la demande mondiale avait progresser de 13%.

A cette faiblesse de la demande s’ajoute une compétitivité internationale accrue, notamment en termes de compétitivité prix. D’autre part, le renchérissement du coût des matières premières devrait augmenter ses coûts opérationnels et à fortiori peser sur les marges. Plus précisément, les livraisons du groupe devraient augmenter légèrement, tandis que les prix de vente moyens de l'acier seront plus bas que ceux du troisième trimestre avec des coûts du charbon et du minerai de fer plus élevés. En témoigne le constat selon lequel l'indice européen des matières premières a gagné 10,5% depuis janvier. Des perspectives pessimistes, pour le trimestre à venir, d’autant plus sanctionner en bourse que les analystes escomptaient au contraire une amélioration modeste des comptes.

Pourtant, pour ce qui est du troisième trimestre 2010, clos fin septembre, les comptes trimestriels ont été supérieurs aux prévisions. Ainsi, Arcelor Mittal a fait état d'un Ebitda de 2,3 milliards de dollars, en ligne avec les prévisions de la société, et en amélioration si l’on compare l’ Ebitda de 1.6 milliards enregistré sur la même période 2009. Son chiffre d'affaires du troisième trimestre atteint 21 milliards de dollars, soit une progression de 30% par rapport aux 16,2 milliards du troisième trimestre 2009. Une hausse du chiffre d’affaires que le groupe attribue à l’augmentation des prix de vente de l'acier.

Mais ce qui plombe le titre aujourd’hui, c’est le constat selon lequel Arcelor Mittal s’attend à voir son Ebitda reculer de 25% pour atteindre entre 1.5 et 1.9 mds au quatrième trimestre 2010, d’où son décrochage de 4.7%, à 23.85 euros. A ce niveau de cours, le titre perd 26% depuis le début de l'année et plus de 30% par rapport à son pic d'avril.

En somme, nous maintenons notre conseil sur la valeur. Si le cours poursuit son repli pour passer sous la barre des 21 euros, nous pourrions passer à l’achat et viser un objectif de cours à 28 euros. Pour l’heure, et compte tenu des perspectivistes décevantes pour le quatrième trimestre, nous restons à l’écart du dossier.

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