Alstom reprend de la vigueur en Bourse alors que le dossier végétait sur les 20 euros depuis plusieurs séances. La société vient de poser la première pierre de son nouveau site de fabrication en Afrique du Sud.
Il en sortira 3 480 voitures sur les 10 prochaines années ; le tout premier train fabriqué en Afrique du Sud devrait, lui, être prêt avant la fin 2017. Alstom est présent en Afrique du Sud depuis plusieurs années et a remporté auprès de PRASA, en octobre 2013, le plus gros contrat de toute son histoire, estimé à près de 4 milliards d'euros. Le contrat prévoit également un contrat d'entretien sur 19 ans.
La veille, Barclays avait réitéré sa recommandation « surpondérer » alors que depuis la finalisation du plan de rachat d’actions, le dossier a perdu 25% de sa valeur en Bourse. Le bureau d’études explique cet accès de faiblesse par les multiples craintes du marché sur le nouveau profil du groupe, le risque d'acquisitions dilutives, et son avenir au sein du CAC40. Pour Barclays, ces interrogations doivent être tempérées alors qu’Alstom a la capacité d'améliorer ses marges avec le développement de ses activités de signalisation et de services.
>> Le titre était déjà peu valorisé avant la fin de l’OPRA et l’est encore plus à 22 euros compte tenu du nouveau profil plus séduisant de la société. Le groupe a en effet confirmé ses prévisions pour le moyen terme. Le spécialiste du ferroviaire affiche un carnet de commandes record, alimenté par des contrats de petite et moyenne tailles dans l'ensemble des régions. Ce qui lui confère une excellente visibilité. En effet, à fin décembre, le groupe disposait d’un carnet de commandes de 28,7 milliards d’euros, soit plus de quatre années de chiffre d’affaires. Pour jouer le "nouveau Alstom", retrouvez notre conseil trading sur le groupe industriel">