Sauf contrariété de dernière minute, Alstom devrait officialiser son rapprochement avec l'activité ferroviaire du groupe allemand. Depuis la fin de la semaine passée, les rumeurs sont allées bon train sur ce renforcement de l'axe franco-allemand industriel. Et selon les Échos, l’État ne devrait pas s'opposer à cette union en renonçant à son droit de péremption.
Sur de bons rails
L'Airbus du ferroviaire devrait naître très prochainement. Alstom et Siemens envisagent très sérieusement de faire pot commun dans le ferroviaire. Le groupe allemand envisagerait cette fois-ci d'apporter à son homologue français son activité matériel roulant mais aussi son pôle signalisation. Question de survie pour contrer la pression du chinois CRRC qui se fait bien sentir par la droite.
Les objectifs 2020 confirmés
Pour rappel, Alstom vise une à croissance organique de 5% par an de son chiffre d'affaires entre 2016 et 2020. La marge d'exploitation ajustée devrait atteindre environ 7 % en 2020 tirée par le volume, le mix produit et les impacts des actions d'excellence opérationnelle. Et d’ici 4 ans, le groupe prévoit de convertir environ 100 % du résultat net en cash-flow libre. Le nouveau profil d'Alstom est beaucoup plus séduisant. Le groupe présente un bilan assaini et même un aspect défensif grâce à son carnet de commandes impressionnant.