Le titre du fabricant d'infrastructures destinées au secteur du transport ferroviaire perd « seulement » 0.48 % à la mi-séance à 41.57 € alors que le groupe français vient d’être condamnées avec 10 autres entreprises (dont Bombardier) pour entente.
Alstom, Bombardier et neuf autres groupes industriels viennent d’être condamnés aujourd’hui au Brésil à des amendes cumulées de plus de 535 millions de réais (125 millions d'euros) pour entente illicite. Les onze entreprises avaient formé un cartel qui a faussé, entre 1999 et 2013, 26 appels d'offre dans le domaine ferroviaire. Ils s'étaient mis d'accord sur des appels d'offres concernant la construction de lignes de métro et trains de banlieue.
Le Conseil administratif de défense économique (Cade), l'autorité brésilienne de la concurrence a expliqué que « l'objectif du cartel était de se répartir le marché, fixer les prix, ajuster les conditions de participation des entreprises aux appels d'offre ». Alstom, considéré comme le leader de cartel a écopé d’une amende 30 millions d'euros (Bombardier a reçu, quant à lui, une amende de 5,4 millions d'euros).
En mars dernier, Alstom, Siemens et 13 autres groupes industriels ont été condamnés en Espagne pour des faits similaires à des amendes cumulées de 118 millions d'euros. L'entente illicite concernait des appels d'offres du gestionnaire public du réseau espagnol (Adif), concernant notamment le train à grande vitesse AVE.