Mercredi 28 octobre

Les terres rares sont un groupe de 17 métaux peu connus qui ont était découvert qu’à partir du 19ème siècle. Leur utilisation par les industriels se développent, notamment car ils ont des propriétés permettant de fournir une énergie beaucoup moins polluante que le pétrole ou l’uranium. La rue vers l’écologie pourrait bien devenir la ruée vers ces terres rares.

Ces métaux sont, contrairement à ce que suggère leur appellation, assez répandus dans l'écorce terrestre, à l'égal des métaux usuels. Ces 17 métaux sont :

Le lanthane, le cérium, le praséodyme, le néodyme, le prométhéum, le samarium, l'europium, le gadolinium, le terbium, le dysprosium, l’holmium, l'erbium, le thulium, l'ytterbium et le lutétium

Si ces noms ne vont disent rien, ces métaux représentent un des enjeux économiques et écologiques de demain

Par exemple, le néodyme, une de ces terres rare, est utilisé pour la conception de la Toyota Prius. La voiture hybride écologique.

De nombreuses éoliennes modernes utilisent également du néodyme.

Rhodia, un des principaux fabricants mondiaux de produits chimiques de spécialités est le leader de fabrication de matériaux à base de terres rares (lampes à économie d’énergie, aux écrans plats, aux appareils numériques portables et à l’imagerie médicale…).

95% de ces terres rares sont produites par la Chine ou au moins par des entreprises minières détenues par la chine. Récemment la Chine a envisagé de restreindre les quotas d’exportation en prétextant un risque de pénurie.

On peut y voir ici une façon détourné de faire monté les cours de ces métaux qui ont vu leur demande s’essoufflé a cause de la crise.

A plus long terme, les Chinois peuvent aussi avoir d’autres motivations : attirer chez eux les industriels employant les terres rares pour exporter des produits finis à forte valeur ajoutée

Ceci réveille alors la concurrence, a l’image du Japon qui a signé, cet été 2009, un accord avec le Kazakhstan pour exploiter ses gisements de terres rares.

Les Américains, Canadiens et Australiens sont aussi en piste pour exploiter les réserves situées hors des frontières de la République Populaire de Chine. Cela prend néanmoins du temps et nécessite de lourd investissement.

Il n’y a malheureusement pas beaucoup de produit qui nous permette d’investir sur ces métaux. Aucun indices ne réplique ces valeurs, il n’y a donc pas de Trackers ni certificats qui nous permettrait de suivre les cours.

L'unique moyen est d'investir dans une société minière comme Matamec, Avalon Rare Metals, Great western mineral group ou encore Rare Element Resource.

En France, on peut investir sur Eramet (spécialisé dans l'extraction, la production et la commercialisation de métaux non ferreux ainsi que dans la production et la transformation d'alliages) ou encore Jacquet metals, Leader européen de la distribution de métaux nobles mais cela reste tout de même très indirect.

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