Mercredi 01 avril

Ce qui se passe avec la Grèce est un scandale. Hier, et c'est assez rare pour le noter, un membre du Parlement allemand a démissionné pour dénoncer cette situation. Ce qui est aberrant ce n'est pas qu'on puisse décider d'aider la Grèce à fonds perdus mais c'est qu'on ne dit pas la vérité. Et la vérité c'est que la Grèce est déjà en faillite et ne remboursera pas ses dettes.

SECOUSSE AU PARLEMENT ALLEMAND

La situation Grecque provoque des tensions en Allemagne. Ce qui s’est passé hier est suffisamment rare pour être souligné. Un député allemand hier a démissionné de ses fonctions. Pas n’importe lequel. Le numéro 2 du CSU, la branche bavaroise du parti d’Angela Merkel. La raison est simple : il refuse d’être obligé de voter en faveur d’une aide à la Grèce qu’il juge totalement aberrante. Pour comprendre l’importance de l’évènement, imaginez que les frondeurs du PS ne soient pas des frondeurs d’opérette en mal de postes ministériels mais qu’ils démissionnent de l’Assemblée pour être en accord avec leurs idées…

PAS D'ACCORD ENCORE AVEC LA GRECE

On n’est pourtant pas encore parvenu à un accord avec la Grèce. Les négociations ont été suspendues hier sans résultats après 5 jours de discussions. Mais ce qui est surprenant, voire aberrant, c’est que personne ne dit la vérité sur la situation Grecque. Et pourtant elle est simple. Un pays qui doit puiser dans les réserves faméliques de la sécurité sociale pour payer les salaires et les retraites est un pays en faillite. Il faut avoir le courage de reconnaître cette faillite. Et soutenir la Grèce sans l’obliger à se restructurer profondément est aberrant. Dans le monde de l’entreprise cela s’appelle un soutien abusif et c’est un délit.

GREXIT OU DON ?

Ce député est pour le Grexit. C’est même un eurosceptique. Mais ce qui est important dans cet évènement c’est qu’il met en lumière la mascarade que l’on vit avec la Grèce. On parle de nouvelles dates butoirs pour une solution, mais cela fait longtemps que la Grèce a passé la limite. La Grèce est en faillite. Elle ne pourra jamais rembourser les 330 milliards qu’on lui a prêté. La question doit donc être posée simplement : est ce qu’on veut à nouveau lui donner 20 à 50 milliards d’euros de plus, c’est le minimum pour la maintenir à flots, pour éviter le Grexit ? Il faut appeler un chat un chat et une faillite, une faillite.

A découvrir également

  • visuel-morning
    L’or explose ! Comment en profiter facilement et à moindres frais ?
    05/04/2024
  • visuel-morning
    La valeur à la traîne : ATOS
    12/04/2024
  • visuel-morning
    Vers la fin de l’avantage fiscal des donations démembrées ?
    26/01/2024
  • visuel-morning
    Sofidynamic, l’immobilier à haut rendement et 0 % de frais de souscription
    16/02/2024
Nos placements
PER Plus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vie Découvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPI Accédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
Defiscalisation Investissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt