Dans son bilan 2012, le courtier en emprunts immobiliers ACE Crédit constate une grosse disparité entre le marché immobilier en Ile-de-France et en province mais aussi entre les différents profils d’acquéreurs…
Le courtier observe donc une « énorme » différence entre la région parisienne où le montant moyen emprunté a été de 309 727 euros en 2012 et la province où le montant moyen emprunté est de 158 615 euros, ce qui équivaut 49 % de moins. ACE ajoute qu’en Île-de-France, le montant moyen emprunté a tendance à diminuer après un pic en milieu d’année avec un montant moyen qui a atteint 340 000 euros. En fin d’année, le montant mis sur la table par les acquéreurs fortement chuté en fin d’année pour tomber à 285 000 euros seulement en novembre…
Malgré tout ce qui avait été annoncé, ACE se dit obligé de constater qu’en région parisienne, le processus de baisse des prix des maisons ou des appartements n’a pas été enclenché… Tandis qu’en province, la demande y reste beaucoup plus forte, où le montant moyen est resté beaucoup plus stable tout au long de l’année.
Conséquence des prix de l’immobilier en Ile-de-France, l’âge des emprunteurs est forcément plus élevé, les foyers attendent d’avoir une situation professionnelle stable, si possible une épargne significative, voire d’être en couple pour pouvoir acheter un bien. Ainsi les futurs propriétaires sont 54 % à avoir entre 30 et 39 ans. En province, les prix de l’immobilier permettent davantage à une personne seule de devenir propriétaire, même en début de carrière. Ils sont 49 % à devenir propriétaire à moins de 34 ans.
« Un facteur sociologique doit également être pris en compte : beaucoup de personnes viennent travailler en Île-de-France pour leur premier emploi mais envisagent de repartir en région ensuite. Conséquence : elles hésitent plus longtemps avant de se lancer dans l’achat immobilier. Tandis qu’en région, acquérir sa résidence principale est moins engageant financièrement et c’est une préoccupation qui arrive très vite une fois le premier emploi décroché. », analyse le dirigeant et fondateur d'ACE Crédit, Joël Boumendil.
