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 LA CRAINTE

Le commerce international faisait l'objet de toutes les craintes.
Du fait de l'inflation.
Du fait de la hausse fulgurante des taux d'intérêt.
Du fait du contexte géopolitique.
Du fait du "découplage" entre les États-Unis et la Chine.
On évoquait même le recul de la globalisation et la progression du protectionnisme.

 2024

Mais l'année du commerce international sera bonne.
Et 2025 encore meilleure.
Toutes les grandes institutions mondiales sont d'accord : ça repart.
Après une progression molle de 1%, on s'attend à une hausse de 2.3% cette année et 3.3% en 2025.

 GRÂCE À QUI ?

Les États-Unis bien sûr, qui continuent à tirer la croissance mondiale.
La Chine qui inonde le monde de sa surcapacité industrielle.
Mais aussi quelques pays d'Europe du Sud comme l'Espagne.
Bref, ça va mieux.

 MAIS

Car il y a toujours un mais, nous ne sommes toujours pas revenus aux niveaux de pré-Covid.
Il n'y a certes plus de goulet d'étranglement, les échanges internationaux ont retrouvé leur fluidité, mais nous sommes loin des 4.2% de moyenne de croissance annuelle du commerce mondial entre 2006 et 2015 comme le souligne le Financial Times.

 C'EST TOUT DE MÊME UNE BONNE NOUVELLE

Car la croissance du commerce international s'alimente de la croissance mondiale mais l'alimente aussi.
Un signe de plus d'un "petit" redécollage de l'économie mondiale.
Mais ce n'est pas encore la fin, loin de là, du "grand ralentissement".
À suivre donc.

 PLUS QUE QUELQUES JOURS !

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 L'ERREUR

Le marché immobilier paie encore les erreurs de contraintes sur le crédit immobilier et notamment sur le taux d'usure.
Malgré une baisse des taux moyens des crédits immobiliers de 4.11% en février à 3.94% en mars, la production de crédits chute encore selon la Banque de France.
6.7 milliards en mars.
7.3 milliards en février.
La baisse des taux devrait néanmoins permettre une reprise dans les mois qui viennent.

 ON A GAGNÉ

Je regrette d'avoir douté hier de la fermeté de notre dirigeant face à Xi Jinping.
Je viens d'apprendre qu'il aurait réussi à sauver nos exportations de cognac.
C'était quand même le plus important.

 EPARGNE RETRAITE : VOS CHOIX

Je vous ai demandé la semaine dernière "quel était selon vous le meilleur produit pour épargner pour votre retraite ?" Premier constat : vous êtes très nombreux à choisir le PER. Véronique "verse chaque mois pour ma retraite et défiscalise, le combo gagnant". Xavier vante la performance de son enveloppe "majoritairement investie en ETF monde et US et qui rapporte bien plus que mon PEA investi en actions européennes". Nicolas opte quant à lui pour "le Plan d'Épargne Entreprise bénéficiant d’un abondement de l’employeur". Il y a quand même quelques réfractaires, comme Stéphane qui pense que c’est une "arnaque car juste un report d’impôt". Vous êtes d'ailleurs plusieurs (Bernard, Pascal, Pauline) à vous interroger sur l'intérêt du PER du fait du report di'mpôt, lisez cet article :  PER : Est-ce que l'Etat reprend à la sortie ce qu'il donne à l'entrée ? Pour Dominique "l'assurance-vie reste le meilleur produit d'épargne pendant la vie active, pendant la retraite et même à la fin de la vie. Imbattable !!!!". Louis-Jean répond : "En ce devenir de finances publiques très incertaines, je me méfierai des épargnes sur lesquelles l'état peut mettre main basse. Je miserai plutôt sur l'immobilier ou/et sur la bourse asiatique". Avis que ne partage pas Aurélie qui pense qu’"il faut fuir l’immobilier car les propriétaires sont dans le viseur de l’Etat et surtaxés, privilégier le fonds € et la bourse (mais en évitant les bourses asiatiques et notamment la Chine qui peut nationaliser ses entreprises en un claquement de doigts)." Malgré cela l’immobilier reste très apprécié, mais "acheté à crédit et en le vendant à la retraite" (Flavien). René choisit "les SCPI fonds de pension à la Française avec moins de risques". Enfin, il y a les fervents défenseurs du PEA. Jean-Claude privilégie "les ETF avec achat programmé en DCA" tandis que Pascal se tourne vers "des actions solides à dividendes". Sophie valide aussi le PEA mais "en complément de l’assurance-vie qui permet d’investir sur des ETF plus diversifiés (actions US, émergents, obligations, etc.) "

 AU FINAL

On sera tous d’accord pour dire qu’il existe un panel très large de placements pour la retraite en France, et qu’il suffit donc de bien les choisir. Et comme dirait Dorothée : "Ne cherchez pas le meilleur produit pour épargner pour votre retraite. Faites comme moi : vous appelez un conseiller Meilleurtaux Placement, vous soumettez votre projet, vous choisissez parmi les recommandations selon votre profil et votre appétence pour/contre le risque Et... vous placez. Pas trop difficile ! "
>> Demandez à être rappelé par un conseiller Meilleurtaux Placement

 DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Ouverture haussière pour l’indice parisien affichant une variation de 0,53% à 8 038 points à la veille de la victoire de 1945. La semaine sera relativement calme et toujours en phase d’appréciation des données macroéconomiques publiées la semaine dernière concernant l’emploi, les taux de la FED et la prise de parole de J.Powell.
En parallèle, les données économiques publiées hier ont également soutenu le moral des investisseurs. Les prix à la production en mars ont reculé de 0,4%, conformément aux attentes du marché. L'optimisme s'est également renforcé en zone euro, l'indice Sentix (indice de confiance des investisseurs) a enregistré en mai sa septième hausse consécutive, surpassant également les prévisions des économistes.
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 1,57% à 38 835 points.
Le Brent s'échange à 83,47$ (+0,81% vs hier matin).
L'once d'or se négocie à 2 320,4$ (+0,27%).
L'euro/dollar évolue à 1,076$ (+0,00%)."