Lundi 07 janvier

Sans surprise, l’année 2012 n’aura pas été un grand cru, selon la dernière enquête de Century 21. Le réseau d’agences immobilières n’aura réalisé qu’un un peu plus de 40.000 ventes dans l'ancien l'an dernier, en baisse de 16,4% par rapport à 2011. Mais il se targue d’avoir fait mieux que l’ensemble du secteur puisque le nombre de transactions devrait tomber entre 550.000 et 600.000 en 2012 contre 808.000 en 2011, soit une chute de près de 30%.

« 2012 a vu les acheteurs passer de la frénésie à la raison », explique Laurent Vimont, le président de Century 21. Les vendeurs de leur côté, « font de la résistance. Ils n’ont pas pris conscience de la nécessité de baisser leurs prétentions financières ». Un rapport de force qui ne fait que gripper un marché bien déprimé.

L’étude souligne également que les prix ne baissent pas autant que les acheteurs l’aurait souhaité en raison d’un « déficit structurel d’offre » de logements malgré des taux d’intérêt à leur plus bas historique. Paris et les grandes agglomérations dynamiques comme Lyon font de la résistance tandis que régions comme la Normandie, le Nord-Picardie ou la Lorraine ont vu leurs prix reculer de plus de 5%. D’où cette baisse en trompe-l’œil. En moyenne nationale, les biens vendus par Century 21 se sont négociés à 2 614 euros le mètre carré, en repli de 1,9 % sur un an. La baisse du prix au mètre carré est plus importante pour appartements (-2,8 %, à 3 484 €/m²) que sur pour les maisons (-1,6 %, à 2 068 €/m²). Century 21 explique cette résistance des prix sur ce créneau par un marché animé par des secundo-accédants qui bénéficient d’un apport après la vente de leur précédent logement.

Pour 2013, Laurent Vimont n’est guère optimiste quant à l’état du marché. Selon lui, cette année s’annonce d’ores et déjà « maussade », le patron de Century 21 craignant que « le marché ne [soit plus] alimenté que par les ventes dites « forcées », provoquées par un divorce, un décès ou une mutation ». La baisse des transactions qui est en cours devrait être exacerbée par « le départ massif [d’]investisseurs » inquiétés par une « fiscalité instable et inadaptée ». Dans ce contexte des moins favorables pour la profession, Laurent Vimont estime que « seule une baisse substantielle des prix, de l’ordre de 5 à 10 %, permettrait la reprise de l’activité ».

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