Lundi 13 août

L’été se poursuit sur les places boursières, avec des marchés qui tutoient leurs plus hauts annuels. Mais pendant que les marchés grimpent, la sécheresse qui fait ressurgir le spectre d’une crise alimentaire et les tensions géopolitiques avec l’Iran à l’heure où tous les pays cherchent à réduire leurs déficits, pourraient bien gâcher la fête.

VERS UNE NOUVELLE CRISE ALIMENTAIRE ?

La pire sécheresse depuis un demi-siècle qui sévit aux Etats-Unis a provoqué une tension brutale sur les cours mondiaux de céréales. Alors que les récoltes de maïs ont dévissé de 16% Aux Etats-Unis, les prix du maïs quant à eux se sont envolés de 40% depuis le 31 mai.

LA FAUTE A LA METEO

Aux Etats-Unis et en Russie, les deux principaux producteurs mondiaux de céréales, le mercure affiche des températures caniculaires, alors qu’au brésil, les pluies diluviennes menacent les récoltes. Une météo qui promet une récolte désastreuse pour cette année. Résultat, les prix des céréales ont bondi de 6% en un mois. Une flambée des cours qui n’est pas sans rappeler la crise alimentaire de 2008 qui avaient plongé des milliers de personnes dans le dénuement le plus total.

ISRAEL-IRAN : RIEN NE VA PLUS

C’est un marronnier, mais les tensions géopolitiques entre Israël et l’Iran continuent d’alimenter la hausse de l’or noir avec un brent qui est passé de 90$ à 112$ en l’espace de quelques semaines. En cause, la perspective à nouveau relancée de voir Israël lancer une attaque sur les installations nucléaires Iranienne. Les tensions entre les deux pays atteignent leur paroxysme, à tel point que certains observateurs spécialistes du Moyen-Orient n’excluent pas une intervention Israélienne avant les élections présidentielles américaines qui auront lieu en novembre prochain.

L’AUTOMOBILISTE PEUT SE RÉJOUIR DE LA CRISE

La crise économique commence à sérieusement peser sur la demande mondiale de brut. Un contexte international économique qualifié de « médiocre », qui pousse l’AIE, l’Agence Internationale pour l’Energie à réduire nettement sa prévision de demande mondiale pour 2012 et pour 2013. De quoi contenir la flambée de cours de l’or noir.

LA PANNE DE CROISSANCE CHINOISE INQUIÈTE

La locomotive économique est en panne. Après les chiffres décevants sur la production industrielle, les ventes aux détails c’est au tour des exportations de « l’atelier du monde » de décevoir. Les exportations de Pékin n’ont finalement progressé que de 1% en juillet, à des années lumières de la dynamique attendue par les économistes qui visaient en moyenne 8% de hausse ; Alors que l’inflation chinoise est au plus bas depuis 2 ans, tous les signaux militent pour un assouplissement de la politique monétaire chinoise pour relancer une machine économique en perte de vitesse.

LE JAPON SE MET A L’AUSTERITE

Le principal partenaire commercial de la Chine est rattrapé par la crise de la dette. Le pays du soleil levant, médaille d’or mondiale de l’endettement avec une dette publique qui flirte désormais avec les 214% du PIB, a décidé de prendre le taureau par les cornes. Pour résorber ses déficits, Tokyo va doubler le taux de sa TVA qui passerait de 5% à 10% d’ici 2015. De quoi rapporter dans les caisses de l’Etat 128 milliards de dollars par an.

LA FAIBLESSE DE L’EURO, UN BOL D’AIR FRAIS POUR LES EXPORTATEURS

Contrairement au Japon, dont les exportations sont plombées par un yen trop fort, la faiblesse de l’euro qui se négocie sous les 1,23 dollar a permis aux entreprise européennes de gagner en compétitivité. Le secteur pharmaceutique, les constructeurs automobiles, les biens de consommations, sont les secteurs qui en ont le plus profité. Merci la crise souveraine.

L’ISF, A NOUVEAU PLAFONNE A PARTIR DE 2013

Retour en France où la cour constitutionnelle rappelle que la contribution exceptionnelle sur L’ISF ne peut être exigible qu’au titre de 2012. Le conseil des sages veillera par ailleurs à ce que le barème 2013 soit plafonné. Pour 2012 en tout cas, le barème promet un niveau historique de recettes fiscales, près de 5,7 milliards d’euros contre 4,5 milliards en moyenne les années précédentes.

FACEBOOK, LE MAL-AIMÉ

La descente aux enfers continue pour le réseau social qui a perdu la moitié de sa valeur depuis sa première cotation en bourse il y a trois mois. Le groupe qui multiplie les déconvenues tentent de renaitre dans la téléphonie mobile à travers la publicité ou encore le micropaiement, mais il faudra plus pour rassurer les analystes sur le modèle du réseau social.

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