En cette période de crise, tant en France, qu'à l'échelle internationale, on ne parle plus d'efforts mais de partage. Plutôt que de mettre la pression sur ceux qui profitent du système sans aucune contrepartie, on s'en prend à ceux qui travaillent, paient des impôts et économisent. C'est pareil au niveau des nations Européennes: l'Allemagne est sur le banc des accusés.
L’Allemagne est à nouveau montrée du doigt
Comme à chaque fois que les espoirs de reprise de la croissance sont déçus, on cherche un bouc émissaire. Et comme à chaque fois, c’est l’Allemagne qui se trouve sous le feu des critiques. Venant des Etats Unis d’abord qui suivent de près la situation en Allemagne à force d’écouter les conversations téléphoniques. Et hier de la Commission Européenne
Qu’est-ce qu’on reproche à l’Allemagne ?
Toujours la même rengaine. De privilégier dans son modèle économique ses exportations et ses investissements et pas assez sa consommation. D’avoir des excédents. Commerciaux. Et bientôt budgétaires. D’être fourmi et pas assez cigale. Ce qu’on reproche à l’Allemagne finalement c’est sa réussite.
On subit l’égalitarisme à marche forcée en France.
Et maintenant on veut inventer l’égalitarisme au sein de l’Europe. Que les bons élèves paient pour les cancres, ceux qui travaillent pour ceux qui ne font rien, ceux qui respectent les règles pour ceux qui trichent, ceux qui ont économisé pour ceux qui dépensent plus qu’ils ne gagnent. On devrait se réjouir que l’Allemagne soit en bonne santé. C’est grâce à cela que la zone euro et l’euro tiennent encore