Depuis la décisions surprise de la banque centrale Américaine de ne pas ralentir sa planche à billets, les indices boursiers se sont envolés et les taux d’intérêt ont fortement chuté. La victime collatérale de cet optimisme retrouvé chez les investisseurs, c’est la volatilité, cet indice de nervosité des marchés.
La décision de la FED a eu deux conséquences visibles. L’envolée des indices boursiers qui ont atteint un peu partout leurs niveaux records annuels. Et la baisse des taux d’intérêt à long terme. Aussi spectaculaire que leur hausse. Mais l’autre conséquence, celle qui désespère les traders dans les salles de marché, c’est l’effondrement de la volatilité. Je rappelle que la volatilité est un indicateur de la nervosité des marchés.
C’est vrai sur tous les marchés. La volatilité a chuté sur les indices boursiers, sur les marchés de taux et même sur le marché des changes. Un marché des changes qui avaient connu des variations extrêmement brutales notamment du côté des marchés émergents. Et il faut comprendre que les traders ne vivent que de la volatilité. Si les investisseurs sont sereins et confiants dans l’avenir, les traders sont au chômage technique.
Que se passe t’il quand la volatilité baisse comme ça ?
Deux scénarios. Soit on entre dans une période longue de plusieurs mois d’optimisme béat des investisseurs, et les traders peuvent faire le pont jusqu’au nouvel an au moins. Soit on est à la veille d’un accident qui peut refaire paniquer les investisseurs. Pour l’instant, c’est l’optimisme qui prévaut.