Monti essaie de se donner une image moins 'austère" avant les élections. Il vient de promettre de baisser les impôts s'il est élu. Et les impôts sont un sujet sensible en Italie... Or l'Italie a inventé un nouveau système sophistiqué, basé sur un logiciel informatique assez perfectionné, qui se base sur la différence entre les revenus déclarés et les dépenses. Bienvenue au redditometro...
Mario Monti a promis aux Italiens une baisse d’impôts s’il est élu
En Italie les impôts sont devenus après le chômage le sujet majeur de mécontentement de la population. Il faut dire que la fraude fiscale était un sport national, et l’économie souterraine une source majeure de revenus. Mais Monti s’est attaqué aux sujets et l’image de collecteur d’impôts lui colle à la peau et ne le rend pas très populaire.
Surtout qu’il a accéléré un système original d’imposition
Retenez ce mot. Un mot qui fait trembler toutes les classes aisées italiennes. Redditometro. C’est le nouveau système d’imposition instauré officiellement il y a quelques jours. Le 4 janvier 2013. Redditometro signifie indicateur de richesse. C’est un système qui permet de détecter les différences entre les revenus déclarés et les dépenses d’un ménage et de taxer en fonction des dépenses et non des revenus si il y a un décalage important.
Est-ce que ce système est efficace ?
Oui. Très. Car il s’appuie sur un logiciel informatique qui détecte les faux pauvres. En Italie, beaucoup de smicards déclarés roulent en Ferrari et possèdent un bateau. Tous les écarts supérieurs à 1000 euros par mois entre revenus déclarés et dépenses seront contrôlés. On comprend que Monti n’ait pas la cote et qu’il soit obligé de changer son image de shérif percepteur. Forza Italia !