Jamais la GB n'a été aussi près de la sortie. Après la défaite annoncée de David Cameron sur la nomination de Jean Claude Juncker, un cercle vicieux (ou vertueux?), s'est enclenché.
Cameron aura du mal à freiner les ardeurs anti européennes de l'électorat anglais grisé par le contraste entre sa performance économique et celle du reste de l'Europe...
La nomination de Jean Claude Juncker à la tête de la Commission Européenne marque un tournant pour le Royaume Uni.
La presse anglo saxonne n’en finit pas d’analyser la situation du Royaume Uni et de David Cameron en particulier. Il est le seul avec la Hongrie à s’être opposé à la candidature de Juncker. Principalement pour satisfaire l’électorat anglais. Mais maintenant il doit en tirer les conséquences.
L’Allemagne a tenté de recoller les morceaux ce week end.
Par la voix de son ministre des Finances ou d’Angela Merkel, l’Allemagne veut tout faire pour éviter une rupture avec le Royaume Uni. Mais le pays n’a jamais été aussi près de la sortie. D’ici quelques mois, des décisions doivent être prises sur un référendum. Et le résultat du référendum ne fait aucun doute. Les Anglais ne veulent plus de l’Union Européenne
Ils sont renforcés dans leur conviction par leur performance économique.
La confiance des chefs d’entreprise est au plus haut depuis 22 ans, quel contraste avec nos entrepreneurs Français qui tirent la sonnette d’alarme. Convaincre les Anglais que l’Union Européenne est un plus pour eux, ne va pas être simple. David Cameron s’est mis dans une impasse dont il va avoir du mal à sortir. C’est encore un tournant historique pour l’Union Européenne
