Ils ont décidé de ne plus faire d'efforts pour sauver les apparences. Ces deux là ne se supportent pas et ils ont jusqu'aux élections Allemandes pour pouvoir l'exprimer ouvertement. Hier la tension était à son comble entre Hollande et Merkel. Merkel s'est contentée de reprendre les "conseils" de Bruxelles, Hollande a continué à parler d'une souveraineté économique disparue.
Rencontre hier entre Angela Merkel et François Hollande
Ce qui frappe dans les rapports Franco Allemands aujourd’hui, c’est qu’on ne cherche plus à dissimuler les tensions. Elles sont visibles. Palpables. C’est sous des trombes d’eau, la marque de fabrique de François Hollande depuis son élection, qu’Angela Merkel est venue donner une leçon d’économie au gouvernement, comme la Commission Européenne la veille.
François Hollande a réagi à ces pressions
Encore une exception Française. Nous sommes le seul pays à avoir vivement critiqué les recommandations de Bruxelles. François Hollande a dit qu’il ne se laisserait pas dicter sa politique économique. Et pourtant il n’a pas le choix. Quand on bat des records de chômage et qu’on a dû demander une faveur à Bruxelles avec un délai de deux ans, on n’a pas d’autres choix que de suivre la feuille de route dictée par Bruxelles et l’Allemagne.
Ces tensions franco allemandes sont elles un danger pour la zone euro ?
On le saura en Septembre. Si Angela Merkel perd les élections, c’est le souhait profond de notre président, la France aura une chance de faire entendre sa voix, si Angela Merkel est rééelue, la France devra, comme l’Espagne, comme l’Italie, comme la Grèce, s’engager sur la voie des réformes structurelles et des réductions réelles de dépenses publiques.