Pour son premier voyage à l'étranger, le nouveau premier ministre Chinois a choisi l'Allemagne. Tout un symbole. Et ce voyage a produit son lot de surprises. Une rare transparence de la part de la Chine sur les perspectives de l'économie Chinoise. Et un geste fort d'Angela Merkel pour mettre fin à une guerre commerciale qui avait à peine commencé. Ces deux pays se respectent. Un axe est né.
Le premier ministre Chinois était en Allemagne hier
Un voyage étonnant et hautement symbolique. Etonnant car le nouveau premier ministre a choisi l’Allemagne pour son premier voyage à l’étranger. Etonnant aussi car le premier Ministre a été d’une rare transparence sur l’économie Chinoise. Pour lui le pays est confronté à un challenge majeur : passer d’une économie dont la croissance était de plus de 10% en moyenne sur 10 ans à une économie dont le taux de croissance moyenne sera de 7% en moyenne d’ici 2020.
C’est la première fois aussi qu’on a, par voie officielle, ce chiffre de 7%
C’est un ralentissement subi certes mais choisi aussi. C’est ce qui ressort du discours du premier ministre. La Chine veut apprendre à vivre avec une croissance à 7% pour tenter de résorber les déséquilibres provoquées par l’hypercroissance de la décennie précédente.
Un voyage qui se déroulait aussi en pleine guerre commerciale entre l’Union Européenne et la Chine
Une guerre qui est déjà terminée. Angela Merkel a sifflé la fin de la partie. Déjà. En se déclarant opposée à des taxes punitives sur les panneaux solaires chinois. C’est finalement à la naissance d’un axe Pékin-Berlin qu’on a assisté hier.