En matière de crise politique, l'Italie a tout fait. Tout. Démissions, scandales, trahisons, complots. Un vrai festival. Depuis des dizaines d'années. Alors qu'on pensait qu'elle ne pouvait plus rien inventer, elle est parvenue à innover avec un premier ministre forcé à la démission par son propre parti. Ce pays est vraiment fabuleux.
Crise politique en Italie
En politique, l’Italie a toujours la capacité d’innover quand on pourtant déjà l’impression d’avoir tout vu. Cette fois, c’est le premier ministre qui doit démissionner parce qu’il est lâché par son propre parti et son nouveau leader, un jeune loup de 39 ans. Mais ce qui est intéressant dans toute cette histoire, c’est la réaction des marchés.
Aucun mouvement ou presque sur la bourse Italienne
Imaginez quelques secondes ce qu’aurait provoqué il y a seulement quelques mois une annonce de crise politique en Italie et d’élections anticipées possibles. Hier, l’euro n’a pas bronché, il est même proche ce matin de ses plus hauts niveaux , les taux d’emprunt d’Etat Italiens sont bas, 3.70% seulement, et la bourse de Milan a à peine frémi.
Pourquoi cette absence de réaction ?
Tout d’abord Mario Renzi la nouvelle coqueluche italienne promet la stabilité. Mais surtout sur les marchés le mot d’ordre parmi les investisseurs c’est d’être positif sur l’Europe. C’est un des thèmes d’investissement de fin 2013 et de 2014. Toutes les mauvaises nouvelles sont donc ignorées. C’est amusant de voir à quel point les marchés sont moutonniers.